Boubacar Diawara, membre de la Cam-Malick en commune II : « Malick Coulibaly a montré à tous les Maliens sa capacité de résister à l’argent sale »

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Admirateur de longue date de l’ancien ministre de la Justice, Me Malick Coulibaly, Boubacar Diawara, un ancien fonctionnaire de la gendarmerie s’apprête à installer, le samedi 9 janvier 2021, un bureau de la Convergence d’actions pour le Mali (CAM-Malick) en commune II. Dans l’entretien qui suit, il explique ses motivations à adhérer au mouvement de Me Malick Coulibaly. Lisez !  

Le Prétoire : Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?

Boubacar Diawara : Je m’appelle Boubacar Diawara. Je suis un ancien officier supérieur  de la gendarmerie nationale.  Je suis à la retraite depuis dix ans. J’ai fait plus de douze ans de ma carrière à Abidjan, à l’Accord de non agression.

Vous vous apprêtez à lancer le samedi prochain « La Convergence d’Actions pour le Mali » en commune II. Pouvez-vous expliquer vos motivations ?

Nous sommes motivés par l’incertitude quant à l’avenir du Mali. Notre pays, le Mali est agressé actuellement de partout. Aucun secteur n’est épargné. Qu’il soit de l’éducation, de la sécurité, de l’économie ou de la santé rien ne fonctionne au Mali présentement. En tant que Malien et fier de l’être, je me couche souvent sans parvenir à dormir. Et comme par providence, deux individus sont venus me voir tout récemment à mon domicile. Il s’agit de Hama Dolo, président de la CAM et de Zoumana Diawara, Secrétaire général du même mouvement. Ils sont venus avec la bonne nouvelle que l’ancien ministre de la Justice Me Malick Coulibaly a créé son mouvement : « La Convergence d’Actions pour le Mali », dans le but de sortir le Mali dans l’impasse. Je me suis vite reconnu dans le mouvement dès l’annonce du nom de Malick Coulibaly qui est un homme digne de confiance. J’attendais impatiemment quelqu’un comme lui pour m’engager sur le terrain de la citoyenneté active.

En quoi Me Malick Coulibaly vous inspire-t-il confiance ?

Son passé ! Il est l’un des personnalités maliennes propres et honnêtes. Les Maliens se souviennent encore comment il a sacrifié sa carrière de magistrat pour s’opposer à l’injustice. Il a été trois fois ministre, et personne n’a entendu citer son nom dans une quelconque affaire de corruption. Mieux, lors de son dernier séjour dans le gouvernement, les Maliens l’ont vu se dresser farouchement contre le fléau de la corruption au Mali. Il s’agit du fléau le plus dangereux du Mali. Pour ce faire, il a même osé toucher aux intouchables vu leurs moyens financiers et leur degré de protection par le haut sommet de l’Etat malien. Il a mené ce combat contre la corruption le plus proprement possible. Il pouvait faire comme d’autres l’ont fait en se faisant riche dans cette affaire. Mais non ! Il a montré à tous les Maliens sa capacité de résister à l’argent sale et à privilégier le bien-être de tous les Maliens. Dans sa façon de voir les choses, la corruption est à la base de tous les problèmes du Mali. La corruption crée des frustrés et des rebelles, la corruption affame et fait révolter, la corruption crée le chômage, la corruption tue l’éducation et la santé, la corruption fait fuir les investisseurs. Je fais confiance à Malick parce qu’il est anticorruption, parce qu’il est un patriote, parce qu’il est juste. Il mérite d’être aidé dans ses actions.

Je vous informe au passage que le bureau que nous comptons mettre en place compte déjà plus 200 militants.

Réalisé par Birama Fall

 

 

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