Les 18 et 19 juin 2012 une équipe de la rédaction du journal le Relais s’est rendue à Kéléya et Faragouaran pour s’enquérir des actions de Born Fonden dans le développement des enfants en général et des tout-petits en particulier. Des visites guidées dans les locaux des CLEP (classes locales d’Eveil Préscolaire), nous ont pris à témoins de voir l’existence des infrastructures bien équipées en jeux pour enfants et le déploiement d’un personnel dévoué pour la construction de l’avenir des enfants. La directrice de la CLEP de Faragouaran, Mme Kely Aminata Samaké, une sexagénaire gère sa CLEP de 60 enfants. Cette veille dame battante pour la cause des enfants a relaté les faits et actes de la CLEP lors de la journée internationale de l’Enfant Africain, édition de 2012 : les jeux, les danses et la chanson. Pour elle la journée internationale de l’enfant de cette année était consacrée aux droits des enfants handicapés, ce qui est un rappel et une interpellation de tous. « Nous devons veiller sur les enfants handicapés, ils ne doivent pas être marginalisés, ni exclus de la société. Ils doivent être considérés sur le même pied d’égalité que les autres enfants. En aucun moment, les enfants handicapés ne doivent se sentir marginalisés » a-t-elle dit. Mme Koné Soumba Samaké, mère éducatrice à Kéléya d’ajouter qu’à cause de BØRNEfonden les droits des enfants sont respectés à l’école et ailleurs, car leur entretien, leur nourriture et leur prise en charge en sanitaire sont assurés.
Par exemple, à la CLEP, on éduque les enfants sur les conduites de la vie, on leur fait un éveil d’esprit avant leur inscription à l’école pour préparer leur avenir. Il ya une grande différence entre ces enfants et les autres. Les enfants de la CLEP comprennent plus facilement les choses que les autres enfants du village, dixit-Mme Koné.
A Kéléya comme à Faragouaran les enfants au nombre de 60 par CLEP disposent d’un cadre de travail sain et idéal.
Afin de pérenniser les actions de l’ONG BØRNEfonden, les directrices des CLEP tendent la main à la communauté. Selon elles en se donnant la main la pérennisation sera garantie.
Seydou KONE