La bonne gouvernance permet indéniablement au pays de se développer et la transparence électorale confère la légitimité aux responsables politiques élus, qui pourront travailler dans la stabilité et la tranquillité.
Maliweb.net- La bonne gouvernance renforce l’État de droit et les libertés fondamentales. Elle contribue à l’amélioration des conditions de vie des populations pour un développement durable et implique la lutte contre la corruption et la pauvreté. Pour cela, le pays a besoin d’institutions fortes et des pratiques démocratiques nouvelles pour enraciner les valeurs de la démocratie dans la société.
La tenue d’élections transparentes, libres et honnêtes est une exigence démocratique et elle permet au pays d’avoir un Parlement efficace dans le travail législatif, agissant dans un cadre constitutionnel et le strict respect des lois de la République.
Pour la bonne marche de la démocratie, il faut, non seulement, des législateurs instruits, compétents et honnêtes, mais également et surtout des médias libres et des journalistes indépendants offrant un regard critique sur l’action des pouvoirs publics.
Toutefois, la société civile est un contre-pouvoir important et doit jouer un rôle de surveillance de l’action du gouvernement et faire des proportions des réformes aux dirigeants politiques. Elle doit demeurer apolitique et refuser de se rallier derrière un opposant pour combattre le pouvoir en place. Elle doit plutôt être impliquée dans le processus électoral en encourageant les populations à s’inscrire sur les listes électorales, éclairer les citoyens sur les projets de société des candidats en vue de favoriser des choix rationnels. Sa mission est de rechercher la stabilité politique et la cohésion nationale.
D’autre part, la transparence dans le processus électoral et dans l’organisation du scrutin confère la légitimité aux élus. Et il faut reconnaître que la plupart des pays africains connaissent une crise de légitimité du fait des irrégularités des scrutins présidentiels qui entachent sérieusement l’élection du président de la République.
Moussa DANIOKO
