Pour avoir réclamé leurs droits, les 302 grévistes de la société de Gardiennage G4S sont victimes des violations flagrantes de leurs droits par les patrons de la société. Après leur licenciement illégal contesté par l’inspection de travail, ils viennent d’être privés de leurs droits de l’INPS. Comme fautif, ils pointent du doigt Amadou Diadié Sangaré
Les leaders du comité syndical que nous avons rencontrés au siège de la CSTM ont dénoncé avec la dernière rigueur les violations de leurs droits dans un pays de droits que se réclame le Mali. Sans attendre le verdict du tribunal de travail sur leur licenciement illégal, la direction de la société de Gardiennage G4S bloque les allocations familiales de l’INPS des 302 employés selon le secrétaire général du comité syndical. « Après le versement de nos allocations familiales par la direction de l’INPS, la société les a bloquées sous prétexte de notre licenciement », révèle le secrétaire général du comité syndical. Or, selon le Ségal, à la direction de la commune IV comme à la direction générale de l’INPS, les agents affirment que plus de 200 sur 302 employés ont leurs noms sur la liste et doivent bénéficier de l’allocation.
A croire aux leaders syndicaux, ils ont porté plainte contre le directeur général de la société au tribunal de la commune IV concernant la question. « A la gendarmerie, le directeur de G4S au Mali a trouvé comme argument que nous sommes licenciés. Il a aussi précisé que c’est Amadou Diadié Sangaré qui est à la base de tout, même le licenciement des 302 employés. », a laissé entendre M. Mamadou Sidibé.
«C’est incompréhensible qu’un Malien viole les droits de ses frères et sœurs au profit d’une société de Gardiennage étrangère pour son interne sordide », déplore une autre victime. « Ils ont bloqué nos salaires en toute violation de la loi. Comme si cela ne suffit pas, ils bloquent nos droits que l’Etat du Mali nous a offerts. Il faut que l’Etat s’assume », ajoute l’adjoint au secrétaire général du comité syndical.
Avant de terminer, il a invité la direction générale de l’INPS à leur venir en aide face à cette violation de leurs droits par un Malien, Amadou Diadié Sangaré au profit de la société G4S.
Quant à Fodé Keita, membre du bureau syndical, il a rappelé que les responsables de la société G4S ont piétiné la loi malienne en licenciant illégalement les 302 grévistes. « Avant le blocage de nos allocations familiales, la société a violé la loi du Mali en nous licenciant car l’inspection du travail s’était opposée », a-t-il déploré. « Nous demandons l’implication personnelle du directeur général de l’INPS pour que nous soyions mis dans nos droits », a-t-il conclu.
Bourema GUINDO
Papier incomplet
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