Dans le but de trouver une solution durable et sûre aux graves crises nationales, les membres du Bloc d’intervention populaire et pacifique pour la réunification entière du Mali (BIPREM- Fasoko) ont aminé une conférence de presse le mercredi 04 mars à la maison de la presse.
Son président, Lacine Diawara, directeur de publication du journal L’Option, a indiqué que, suite à des manquements graves liés à la gouvernance, il exige, au nom son association, au président de la République, trois revendications.
Il s’agit de lever tout obstacle à la mise à la disposition de la justice de toutes les personnes citées, sans aucune exception, dans la plainte déposée le 12 décembre 2019 concernant l’utilisation frauduleuse de 123 563 972 349 milliards de FCFA destinés à l’armée ; de débloquer la possibilité de comparution devant la justice de 4 ministres et du conseiller du président et enfin, de procéder à la réouverture immédiate des écoles publiques. Cela, en répondant légalement et suffisamment aux doléances légitimes des enseignants.
Pour terminer, le président du Biprem, Lacine Diawara, au nom des Maliens de l’intérieur comme ceux de l’extérieur, a demandé au chef suprême des armées de mettre en application, le plus vite que possible, ces trois principales revendications interpellatives.
Fatim B. Tounkara