La version Fassery Doumbia du PMU-Mali est résolument abonnée aux dividendes exponentiels. L’impact du DG sur la société n’a de cesse de faire grimper les recettes au grand bonheur des caisses de l’Etat. Le Pari Mutuel Urbain du Mali vient en effet de frapper fort avec des chiffres hallucinants inscrits pour le compte du mois de mai 2023. Le bilan rendu public fait état de la bagatelle de 4 637 299 500 FCFA partagée aux parieurs chanceux parmi lesquels 195 personnes se sont retrouvées millionnaires. De manière détaillée, le mois d’avril a enregistré 43 131 000 FCFA comme le plus gros rapport et le plus gros gain empoché par un gagnant est de 43 131 000 FCFA. S’ils sont des milliers sinon des millions de parieurs à gagner durant le mois écoulé, on retient qu’ils sont 195 personnes à devenir millionnaires grâce aux courses du pari mutuel urbain.
À la baguette de cet exploit non moins retentissant, un certain Fassery Doumbia, le Directeur Général au slogan : “l’efficacité dans la discrétion”. Cet homme qui a été, pour services rendus à la nation, élevé au grade de chevalier de l’Ordre national du Mali le 23 novembre 2022, venait faire encore ainsi la preuve de son savoir-faire en management. Fruit du travail titanesque et de la bonne dynamique impulsée à l’entreprise depuis 2021, ce énième record à l’actif du PMU-Mali, s’explique par les innovations “made by” Fassery Doumbia. Ces nouvelles touches vont dans le sens de la réorganisation du “cadre organique” pour plus d’efficacité en le rendant “cohérent et équilibré”. L’objectif étant d’avoir “la dynamique d’une structuration adéquate et en harmonie avec l’évolution technologique et le développement de PMU-Mali”. S’y ajoute l’amélioration de la gouvernance dans la gestion financière et des conditions de vie et de travail du personnel. Le Directeur Général s’est aussi investi pour apporter plus de transparence au niveau de la masse à partager. Car, quoi qu’on dise, la force du PMU-Mali réside aujourd’hui en premier en la confiance placée à la société par les parieurs qui misent leur argent dans l’optique de le fructifier et d’améliorer leurs conditions de vie. Et, pour parler de l’amélioration des conditions de vie par le biais des paris PMU, on doit forcément se référer aux deux derniers mois (avril et mai 2023) qui seront à jamais gravés dans les annales du Trésor public et par ricochet dans celles de l’économie malienne.
André SEGBEDJI