Les violences faites aux femmes et aux filles étaient au centre d’une conférence débat organisée par le collectif « J’en suis Une ». Le débat était co-animé par la présidente de Wildaf Mali, Mme Bouaré Sitan Founé Samaké qui avait à ses côtés Dr Kéita Joséphine Traoré et M. Moussa Guindo. C’était le vendredi 1er décembre dans la salle de conférence Tombouctou de l’hôtel Salam.
D’entrée de jeu, le conseiller technique du ministère de la promotion de la femme de l’enfant et de la famille, M. Moussa Guindo a indiqué qu’il est temps de faire face aux violences faites aux femmes et aux filles. C’est ainsi qu’il a rappelé l’adoption prochaine d’une loi incriminant les violences faites aux femmes. Cela prouve à suffisance la volonté de l’Etat d’en finir avec le phénomène souligne-t-il. Et M. Guindo de fustiger certaines dispositions du code de la famille. Selon lui, il n’est pas normal de donner une fille en mariage à seize ans. C’est cela la violence faite aux femmes, martèle-t-il. C’est pourquoi, il a demandé la relecture du code pénal et du code de la famille pour prendre en compte les violences faites aux femmes.
Pour sa part, Dr Kéita Joséphine Traoré a axé son intervention sur les pratiques néfastes. Celles-ci sont définies comme toutes les pratiques nuisibles à la santé et au bien-être de la fille et ou de la femme pouvant nuire toute la famille voire toute la communauté. Selon elle, seize pratiques néfastes sur la santé ont été identifiées au Mali. De toutes ces pratiques, les mutilations génitales féminines/ excision apparaissent comme celles, qui posent plus de défis à cause de son ampleur et de ses conséquences multiples et graves.
De son côté, la présidente de Wildaf-Mali, Mme Bouaré Sitan Founé Samaké pense que les violences faites aux femmes, revêtent plusieurs dimensions et se manifestent partout au point de constituer véritablement une réelle question de société. Elles sont influencées par les attitudes et les valeurs sociales, a-t-elle argumenté. L’an dernier, Wildaf a enregistré 885 cas de violences faites aux femmes et aux filles. Quatre vingt cinq pourcent ont été perpétrés dans le cadre familial, conclut Mme Bouaré Sitan Founé Samaké.
Auparavant, a eu lieu une projection de film sur les violences faites aux femmes. A noter que le collectif « j’en suis une » est une initiative de Naba Aminata Traoré. C’est la deuxième année consécutive que le collectif commémore les seize jours (du 25 novembre au 10 décembre) dédiés aux violences faites aux femmes et aux filles.
Abdrahamane Sissoko
C’est aussi, quoique indirectement, le moyen qu’a une race pour en soumettre une autre en détruisant la part génétique masculine du groupe ennemi. Parce que les mâles détiennent le pouvoir.
Après avoir traversé l’Atlantique, échappé aux maladies et aux pires créatures de la jungle , ces soldats portugais n’allaient pas tranquillement réciter leur chapelet après avoir massacré la classe dirigeante indigène. Leur principale récompense était, avant même l’acquisition de terres, de placer toutes les femelles autochtones en leur pouvoir.
D’énormes quantités de mâles indigènes vaincus ont dû contempler, en temps réel, leur disparition de cette terre tandis que leurs femelles se jetaient au pied des conquérants.
https://www.maliweb.net/faits-divers/chicago-trois-policiers-juges-pour-avoir-menti-sur-le-meurtre-dun-jeune-noir-2790022.html
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