Dans notre pays, le bien-être des populations semble être le dernier souci des dirigeants, d’où leur négligence. A cet effet, chaque jour, ceux qui ont été élus par le peuple, pour qu’ils veillent au bien-être des citoyens, font des actes mettant en péril, l’existence de ce même du peuple. C’est ce vit la population de Niamakoro actuellement.
La zone recasée de Niamakoro Kôkô est devenue le dépotoir de certaines autorités policières ou douanières. Ils y déversent des produits illicites saisis aux citoyens : chanvre indien, drogues, les cassettes et CD pirates, entre autres pour les brûler. Ils les déversent sur un terrain vide non loin de la direction nationale de la météo et au château électrique de l’aéroport. Là n’est pas le problème. Signalons que ces produits doivent être incinérés. Mais, la plupart du temps, quand ils les déversent, il suffit qu’ils y mettent du feu et tournent le dos, sans chercher à savoir si le tout a été brûlé ou non. Ainsi, les spectateurs surtout premiers venus se servent à suffisance, ignorant les dangers qui peuvent en découler.
Ces derniers jours, cette population s’est rendu compte qu’un groupe de personnes est quelques fois pour y déverser des tonnes de poulets glacés, œufs, viandes, entre autres certainement périmés. Ceux qui viennent les jeter se servent en premier lieu en viande. Par conséquent, après leur départ, les enfants et les femmes des familles riveraines viennent s’en servir. Toute chose qui fait que les marchés de cette zone sont le plus souvent fournis de ces viandes et œufs, dont les consommateurs ne connaissent pas la provenance. Car ceux-là chargés de les détruire n’ont pas le courage de dire un mot aux habitants des familles de la localité.
Ainsi nous interpelons les plus hautes autorités à mettre un frein dans ces genres de pratiques. Car il y a plus de dix ans que des constructions de cette zone ont été démolies, mais jusqu’à présent, l’endroit les terrains demeurent vide, aucun aménagement n’y est fait. Ce qui pousse certaines personnes malveillantes à y opérer toute sorte de pratiques malsaines. Les enfants tombent dans les puits abandonnés, des bandits y séjournent… Et maintenant un autre phénomène et non le moindre vient s’ajouter à la chose : dépôt de produits périmés et illicites. Le pire est qu’on ne les détruit pas et les habitants qui les emportent s’exposent ainsi que plusieurs autres consommateurs à un danger qui ne dit pas son nom. Où sont passées les associations de défense des consommateurs ?
Aminata Sanogo