Bicéphalisme syndical chez les magistrats – Aliou Badara Nanakassé, le président du SAM : ” … Cheick Chérif Koné a été destitué au congrès extraordinaire du 17 février 2017″

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A propos de la sortie médiatique de Mohamed Chérif Koné se réclamant président du Comité directoire, Aliou Badara Nanakassé réagit : “les magistrats sont unis pour la défense de leur intérêt”.

“Mohamed Chérif Koné était le président du syndicat autonome de la magistrature. J’étais le vice-président. Mais lors de la grève de 2017, il a agi en minorité. C’est ainsi qu’il a été destitué au congrès extraordinaire du 17 février 2017. Il est libre dans ses commentaires, mais ses agissements n’engagent pas le syndicat. L’unité et la bonne collaboration des deux syndicats sont bien là”, a précisé Aliou Badara Nanakassé, le président du SAM.

B. Sogoba

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2 COMMENTAIRES

  1. Pour l’UIM, une grève de magistrats doit nécessairement s’exercer dans le respect strict de la loi, des mesures pertinentes tendant à préserver l’ordre public républicain, et des libertés et droits des citoyens.

    Le SAM, en ses qualités de membre de la Commission de mise à jour de la Charte Universelle de Juge et de Membre du Conseil Central, ne peut aller à l’encontre des principes de l’UIM qui s’imposent à toutes ses associations membres. Il ne saurait cautionner leur violation sous quelque forme ou manifestation, a-t-il expliqué.

    Force est de reconnaitre que les désagréments occasionnés par cette grève illimités non conforme aux principes de l’UIM à la Charte Universelle du juge et au statut du Juge Africain ont débordé le cadre du supportable, pour avoir mis la République en difficulté et plongé le citoyen dans le désarroi, la désolation et le désespoir, a laissé entendre le « président » du SAM, Koné.

    A ses dires, les libertés et droits fondamentaux, dont le pouvoir judiciaire est garant, sont gravement mis en cause du fait de « quelques magistrats très peu soucieux des valeurs et vertus de l’humilité, de la modération et du respect de l’autre, qui fondent la force de la magistrature ».

    C’est juste magistral !!!
    Je ne connais ni vous ni Mr Koné, mais j’avoue que ce dernier a un mode de raisonnement bien supérieur et qui tient la route . Il saura rester sur sa position sans fléchir .

  2. Tout le peuple malien sait que depuis l’échec cuisant du bellah de Niafunké et son esclave de Nioro, que son malheur fait le bonheur de Soumaila CISSE.
    Aujourd’hui pendant que le peuple souffre de la grève des magistrats, SOUMI trouve une bonne occasion pour se réjouir, Ah! si ces magistrats savaient ce que vise ce fou du pouvoir, je suis convaincus qu’ils comprendront qu’eux et Soumi ne mènent pas le même combat.

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