Elle se proclame comme étant la dernière née des religions monothéistes. Il s’agit de la communauté Bahà’u’ llàh qui signifie « Gloire de Dieu ». Fils d’un ministre Perse (actuel Iran), Bahà’ u’ llàh, fondateur de la foi Bahà ie est né le 21 octobre 1817. Personnage à la vie exceptionnelle pleine de dures épreuves, Bahà’ u’ llàh est considéré par les Bahàis comme le fédérateur de toutes les religions monothéistes pour bâtir une humanité unifiée. Cette religion est présente dans 180 pays du monde. C’est en 1968 que les premières adhésions ont été enregistrées au Mali. La célébration du Bicentenaire de la naissance de Bahà’u’llàh par les Bahà’is du Mali a eu lieu le samedi 21 octobre 2017 au Mémorial Modibo Keïta qui a refusé du monde.
La cérémonie était présidée par la représentante du Ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, conseillère Technique, Mme Haïdara Bernadette Kéita, en présence du représentant du ministre des Droits de l’Homme, Sékou Sidibé.
Cette communauté qui se dit « maison universelle de justice » intervient dans le domaine humanitaire, politique et économique. Selon cette croyance, les peuples de la terre n’ont jamais été oubliés par leur Dieu. Selon Thelma Khanghti, membre du conseil d’administration de la communauté Bahà’is du Mali, il existe une centaine de livres saints de la foi Bahà’ie. A l’entendre, cette doctrine se base sur cinq prières dont trois sont exigées chaque jours. A ses dires, les deux autres concernent le mariage et les funérailles.
Elle a précisé qu’il n’y a pas une maison d’adoration au Mali. A en croire la vieille dame, le seul lieu de prière Bahà’is en Afrique se trouve en Ouganda. Il a indiqué que l’unité de la religion et du genre constitue un des fondements essentiels de Bahà’u’llàh.
La représentante du Ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, a dit que le choix porté sur son département pour présider cette cérémonie signifie que la communauté Bahà’u’llàh accorde une place importante à la femme. Selon elle, il est évident que le monde ne peut pas aller sans la femme. Haïdara Bernadette Keïta a soutenu que cet enseignement de Bahà’u’llàh qui dit que l’homme et la femme sont les deux ailes de l’oiseau, l’une ne peut pas aller sans l’autre.
Cette célébration a été marquée par des déclamations des enfants sur l’histoire de la foi Bahà’ie et sur des citations des Ecrits Saints Bahà’is ; des danses et chants ; la projection du film « lumière du Monde » ; un diner spectacle. La prestation musicale était assurée par l’artiste Odette Maninguane.
Jean Goïta