Aura-telle lieu ou sera-t-elle renvoyée aux calendes grecques ? Telles étaient quelques questions parmi d’autres qui taraudaient les esprits, en ce qui concerne le retour très attendu de la Biennale artistique et culturelle. Eh bien, ceux qui en doutaient encore en sont restés bouche bée car la Biennale a bien repris ses lettres de noblesse et a même déroulé une édition spéciale mémorable, avec la participation des délégations venues de toutes les régions du Mali, mais aussi de la diaspora.
Un bon cadeau de fin d’année pour le Mali qui avait vraiment besoin de revoir ses fils unis dans le sourire et le bonheur, pour serrer les rangs et scruter ensemble l’avenir.
Ce qui n’était pas perçu comme gagné d’avance, surtout à cause de multiples reports dus à certaines contraintes de la vie nationale a été tout simplement majestueux. Ainsi donc, pour avoir relevé le défi avec une grande qualité organisationnelle, Mme N’Diaye Ramatoulaye Diallo ministre de la Culture mérite notre coup de chapeau de la semaine.
Habib Sissoko, président du Cnosm
A vrai dire, le Comité olympique et sportif de notre pays fait bien des jaloux dans la sous-région et même en Afrique, eu égard à son dynamisme. En effet, après une année très bien remplie en termes de programmes réalisés, le Comité national olympique et sportif du Mali en rajoute avec les Jeux nationaux spécialement dédiés à la jeunesse. Ces jeux, couplés à la Biennale par un hasard de calendrier, ont offert tous les deux à la jeunesse malienne un espace d’expression artistique, culturel et sportif sans précédent.
Le Comité olympique doit son rayonnement à la clairvoyance et au sens de la responsabilité de son président, Habib Sissoko, qui a consacré une part importante de sa vie au sport et à l’olympisme.
Expert international de judo, Habib Sissoko, moulé dans la discipline enseignée par cet art martial, sait se rendre très efficace dans la discrétion.
Ce qui fait le charme de son art du management à la tête du Cnosm où nous lui souhaitons encore plus de succès, tout en lui décernant un magistral coup de chapeau.
En baisse
Mohamed Aly Bathily, désormais ex ministre
Ce qui saute à l’évidence, c’est la sortie de Mohamed Ali Bathily du gouvernement avec l’arrivée de Soumeylou Boubèye Maïga à la Primature. Plusieurs raisons sont murmurées dans certaines sphères de la République pour expliquer cette mise au frigo du désormais tonitruant ex ministre. Mais à notre niveau, nous préférons donner notre langue au chat.
Une chose est cependant sure : le retour triomphal du président ATT au pays, accueilli avec tous les honneurs dus à son rang par son ” frère ” IBK en ce mois de décembre 2017, n’est pas sans rappeler l’enthousiasme ambiant au ministère de la Justice dirigé par un certain Mohamed Ali Bathily, au même mois de décembre, mais en 2013, lorsqu’un communiqué laconique tentait de livrer le président ATT à la risée populaire en annonçant la saisine de la Haute cour de justice, laquelle d’ailleurs n’existait même pas en ce temps-là. Il faudrait quand même bien, que même si c’est parfois, chacun paye pour ses actes.
Bocary Tréta, président exécutif du Rpm
Depuis sa sortie du gouvernement où il occupait le poste très stratégique de ministre du Développement rural, le président du Rpm voit son retour à maintes reprises annoncé, mais sans jamais se réaliser.
En plus, lui et son parti, le Rpm, viennent encore de perdre un combat important : celui de l’appareil d’Etat notamment avec le poste de Premier ministre que sa tendance réclamait pendant un moment, urbi et orbi. Après la nomination à la Primature de son plus grand rival au sein du parti, notamment Abdoulaye Idrissa Maïga, on espérait toujours voir Tréta ou un de ses proches du Rpm le remplacer à la Primature. Mais voilà qu’arrive Soumeylou Boubèye Maïga, président du parti Asma-Cfp ! Alors, si ce n’est pas un pied de nez à Tréta…
De toute façon, c’est un secret de polichinelle qu’entre IBK et Tréta, la lune de miel post-électorale 2013 a disparu depuis belle lurette pour laisser la place à une douche de fiel dans leurs relations. Mais puisqu’ils doivent obligatoirement se retrouver en vue des échéances électorales de l’année 2018…
A suivre:
Dr Hamadoun Touré, candidat déclaré à la présidentielle de 2018
Dr Hamadoun Touré a enfin décidé de franchir le pas pour se lancer avec armes et bagages dans la mare politique nationale, en se présentant à l’élection présidentielle de 2018 sous la bannière d’une alliance appelée “Kayira”. Au sein de laquelle on retrouve, entre autres personnalités, l’ex ministre Moussa Bocar Diarra, le président attitré de cette alliance et qu’on a vu très en verve lors de la cérémonie officielle de lancement de cette candidature de l’ancien secrétaire général de l’Union internationale des télécommunications.
Puisqu’il se dit qu’un des atouts du Dr Hamadoun Touré, c’est d’être un homme neuf – dans la mare aux crocodiles politiques bien sûr- attendons de voir ce qu’il va proposer au peuple malien pour devoir mériter de se prévaloir du profil d’un candidat sérieux à l’alternance.
Raison pour laquelle il sera suivi de très près et ses moindres paroles, faits et gestes seront scrutés.
Abdoulaye I. Maïga désormais ex Premier ministre
Que deviendra-t-il après avoir été déménagé de la Primature ? Les prochains jours nous édifieront certes, mais en attendant, rappelons que l’ex Premier ministre Abdoulaye Idrissa Maïga est parti sans faire trop de vagues, au contraire de tous les anciens locataires de la Primature sous IBK, lesquels se sont accrochés jusqu’à la dernière minute de leurs possibilités.
Selon des indiscrétions entre Koulouba et Sébénicoro, les compétences de l’homme ne sont nullement mises en cause, mais on lui reprocherait un petit manque de doigté politique, surtout dans ses relations avec les groupes armés du nord du pays avec lesquels il y a eu des échanges aigres-doux. C’est pourquoi, apprend-t-on, il ne serait pas étonnant de le voir rebondir ailleurs, dans le cadre d’un redéploiement auquel se livrerait le président IBK pour remettre en selle Abdoulaye Idrissa Maïga, ailleurs. Est-ce vrai ? Wait and see.
La Rédaction
Ramatoulaye est une belle dame et vraisemblablement un bon ministre. Cela au moins est incontestable….. Elle est belle…..et éloquente….. C’est seuleument a cause d’elle je regarde la television malienne car elle a toujrs quelque chose de profond et de concret a dire a l’oppose de son président IBK, la grande bouche dont la diarrhe verbale se transformera bientôt en un constipation que meme un ballon de baudruche ne pourra traiter….!
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