Jamais un Secrétaire Général de l’AEEM ne s’est autant montré soucieux des conditions d’études qui prévalent actuellement dans tous les ordres de l’école malienne. Du Primaire au Supérieur en passant le Secondaire et le Professionnel. Et, pour preuve, durant toute cette semaine, le leader estudiantin et ses collègues multiplient des rencontres et conférences visant à sortir l’espace scolaire de la crise actuelle. Sur son implication personnelle, certaines habitudes comme la violence dans les milieux scolaires et universitaires ont tendance à disparaitre. C’est un jeune leader, préoccupé par l’avancement des programmes scolaires, qui appelle, sans arrêt, le corps enseignant et les autorités compétentes, à mettre un terme à une grève qui dure depuis plusieurs semaines et qui menace de déboucher sur une année blanche dont les élèves et étudiants seront les principales victimes.
En Jaune: Oumar Mariko, Président du parti SADI
Il vient de rentrer de la France où il s’était rendu pour apporter son soutien à la Présidente du Front National, Mme Marine Lepen, candidate aux prochaines élections présidentielles françaises. En prenant une telle initiative spectaculaire, le Député de Kolondiéba est venu renforcer un constat : «la difficulté qu’il y a à le situer, en tant qu’Homme politique». Hier, ami des putschistes, Oumar Mariko dont le parti appartient à la mouvance présidentielle, est resté un Politicien qui se plait dans la posture d’opposant, comme en témoignent ses démarches, déclarations et prises de positions.
En Rouge: Boubacar Kane, DG SOMAGEP-SA
Bamako s’est installé de plein pied dans la période de canicule. Et, comme c’est le cas chaque année, à cette période, les populations qui ont soif, sont confrontées au double défi de la qualité et de la disponibilité de l’eau potable. Les coupures fréquentes de l’eau du robinet sont à la base d’un sentiment de frustrations des populations contre la Société Malienne de Gestion de l’Eau Potable (SOMAGEP-sa). Malgré les beaux discours et les sommes importantes investies dans l’achat d’équipements, la société peine à fournir de l’eau, tant en qualité qu’en quantité suffisante, aux ménages. Conséquence ? Nombreux sont les citadins de Bamako qui se sont vite tournés vers l’eau en bouteille ou en sachet communément appelée « eau minérale ». Dans un contexte marqué par la grève illimitée des agents de la santé, «mieux vaut se mettre à l’abri des maladies liées à la qualité de l’eau», justifie un de nos concitoyens. Pour les Maliens d’en bas, qui n’ont pas les moyens de s’offrir régulièrement de l’eau minérale, le souci reste de pouvoir accéder à l’eau du robinet, malgré ses qualités qui restent à désirer. Mais, cependant, combien sont ceux qui, au réveil, se retrouvent devant un robinet d’où ne coule la moindre goutte d’eau. C’est pratiquement la même situation, tous les jours de la semaine.