Créée en 2002 la Banque malienne de solidarité (BMS-SA) répond à la volonté des autorités maliennes de mettre en place un instrument de financement de proximité à même de prendre en compte les besoins basiques des populations dans le strict respect de la réglementation bancaire. Suite à des réformes ambitieuses et audacieuses, elle a aujourd’hui amorcé un cap très dynamique afin de mieux se positionner dans l’univers bancaire du Mali voire du continent.
De sa création en 2002 à nos jours, la Banque malienne de solidarité (BMS-SA) a connu une évolution institutionnelle importante avec notamment l’absorption du Crédit Initiative (CISA, institution dédiée au financement des PME/PMI) en 2008) et la fusion en 2016 avec la Banque de l’habitat du Mali (BHM) qui était spécialisée dans le financement de l’habitat et de l’immobilier.
A forte portée stratégique, ces opérations ont été menées sous l’impulsion de l’Etat et ont permis de créer un «Pôle financier national» disposant d’une surface financière importante et, en conséquence, d’une meilleure capacité d’intervention au profit de l’économie nationale.
Fidèle à ses meilleures pratiques, la BMS s’est dotée d’un Plan stratégique à moyen terme (2022-2025) après une phase de consolidation. «Ce nouveau plan a été élaboré dans un souci de grande flexibilité et d’une prise en compte des évolutions observées. Il intègre les récentes évolutions de l’environnement réglementaire, institutionnel, politique et sécuritaire du pays tout en s’inscrivant dans un contexte particulier où la Banque fait face à un triple défis», explique la Direction générale. Elle doit ainsi faire face aux conséquences sur l’économie nationale d’une crise politico-sécuritaire endémique amplifiée par la pandémie du Covid-19 ; une réglementation de plus en plus contraignante et un impact croissant du digital sur la consommation de services financiers dans un environnement hautement concurrentiel.
Le Plan stratégique (2022-2025) a été élaboré sur une période de quatre ans afin de mieux intégrer les changements observés et déclinés sur quatre axes retenus. Le premier porte sur l’amélioration des équilibres financiers de la banque en vue du respect de toutes les normes réglementaires. Le second est lié au renforcement de l’efficacité organisationnelle et des capacités managériales de la BMS-SA afin d’accompagner les mutations de l’environnement. Quant au 3e axe, il vise l’accélération de la modernisation de la banque à travers la digitalisation afin d’atteindre les standards internationaux. Le développement des nouveaux produits et la conquête de nouveaux marchés est l’objectif visé par le 4e axe.
Ce Plan stratégique a été conçu pour accompagner le changement intervenu en novembre 2021 dans la gouvernance de la banque. Cette évolution nécessite une profonde transformation des métiers de la banque ainsi qu’une redéfinition de son cadre organisationnel, humain et technologique. C’est ainsi que, précise sa Direction générale, «une refonte de ses structures a été adoptée par le Conseil d’administration dans un souci de modernisation».
Le nouvel organigramme vise ainsi à accompagner l’inflexion stratégique de la banque ; à améliorer davantage la proposition de valeur pour ses clients et à assurer une croissance solide et pérenne de ses différentes activités dans le respect de ses valeurs. Il va ainsi permettre de renforcer les capacités de la Banque à s’adapter aux directives prudentielles, à sécuriser ses opérations, à fluidifier ses processus de traitement et à favoriser la digitalisation au service de ses clients.
Parmi les évolutions majeures apportées par ce nouvel organigramme on peut noter, entre autres, l’indépendance des fonctions de contrôle et de maîtrise des risques a été renforcée ; la réorganisation de l’exploitation pour une meilleure segmentation du portefeuille clientèle et une couverture convenable des marchés stratégiques… Le digital et la monétique ont été également mis en avant afin de moderniser son offre de services.
Tout comme de nouveaux métiers (trade finance, cash management, marchés de capitaux, …) ont fait leur apparition pour accompagner les clients de la BMS-SA. «Les opérations back-office ont été mutualisées pour plus d’efficacité et une meilleure sécurisation des processus. La gestion des ressources humaines a été professionnalisée pour accompagner la gestion de carrière des collaborateurs. Les projets de transformation sont encadrés au plus haut niveau afin d’atteindre les objectifs consignés. Aujourd’hui, les filiales et succursales internationales de la banque font l’objet d’un pilotage mutualisé», assure la Direction générale.
De nos jours, l’ensemble des entités de la BMS-SA fait l’objet d’une profonde transformation, à travers le «Programme Elan 2023» qui vise à asseoir cette nouvelle organisation et à favoriser l’atteinte des objectifs du Plan stratégique à moyen terme.
Avec ces transformations opérées au niveau du management et de l’organisation, la Banque malienne de solidarité a aujourd’hui en main les leviers de sa propre croissance. Ce qui est un atout inestimable d’autant plus que, dans un environnement hautement concurrentiel, être maître de son destin est l’une des conditions sine qua non de la performance, donc de la survie !
Moussa Bolly
C’est dommage pour nos banques au Mali qui sont dans des situations archaïques pour le financement des actions de développement, les taux de remboursement sont trop prohibitifs et les bénéficiaires de ces crédits sont totalement bloqués dans leurs exercices de remboursement, il faut que nos banques regardent les conditions appliquées dans les pays développés, sinon les banques ne servirons pas au développement de nos pays. Aussi, il est temps que les banques cessent de jouer le cinéma en mettant au pas les opérateurs impliqués dans la mise en œuvre des applications pour le digital car les clients sont toujours confrontés à la rupture des connexions pour la situation de leurs opérations bancaires, avec ça comment pourrait-on développer les opérations de digitalisation sans ce pays?
« Si tu ne peux être pin au sommet du coteau sois broussaille dans la vallée, mais sois la meilleure petite broussaille au bord du ruisseau. Sois buisson si tu ne peux être arbre, si tu ne peux être route sois sentier, si tu ne peux être soleil, sois étoile ; Ce n’est point par la taille que tu vaincras ; sois le meilleur quoi que tu sois. Examinez-vous sérieusement afin de découvrir ce pour quoi vous êtes faits et alors donnez-vous avec passion à son exécution.». Martin Luther King.
C’est dommage pour nos banques au Mali qui sont dans des situations archaïques pour le financement des actions de développement, les taux de remboursement sont trop prohibitifs et les bénéficiaires de ces crédits sont totalement bloqués dans leurs exercices de remboursement, il faut que nos banques regardent les conditions appliquées dans les pays développés, sinon les banques ne servirons pas au développement de nos pays. Aussi, il est temps que les banques cessent de jouer le cinéma en mettant au pas les opérateurs impliqués dans la mise en œuvre des applications pour le digital car les clients sont toujours confrontés à la rupture des connexions pour la situation de leurs opérations bancaires, avec ça comment pourrait-on développer les opérations de digitalisation ans ce pays?
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