Un autre nid de narcotrafiquants demantelé à Bagadadji : Les Dealers mettent les Ailes de L’épervier du Mandé à prix

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Trop c’est trop, semblent vouloir dire les narcotrafiquants de la capitale, lesquels consistituent depuis quelques temps, la cible privilégiée de la Brigade de Recherche du Commissariat de police du 3ème Arrondissement. Suite à une brillante troisième opération, ils ont décidé de mettre à prix la tête, pardon, et les serres et les ailes de notre faucon, l’Inspecteur Principal Papa Mamby Keïta surnommé l’Epervier du Mandé. Les tentatives d’intimidation et de menace ont bel commencé.rn

Depuis le début des opérations il y a aujourd’hui moins d’un mois, une dizaine de kilogrammes de chanvre indien ont été saisis, un peu plus de 100 grammes de cocaïne et d’héroïne avec leurs accessoires (pipettes, bicarbonate de sodium, entre autres). Toutes les descente ont été effectuées dans le quartier Bagadadji dans un rayon de 800 mètres environ, dans le secteur compris entre le siège de l’Assemblée Nationale et la promenade des Angevins en passant par la célèbre rue Patchanka.

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C’est hier, aux environs de 13 heures que l’Epervier qui a personnellement décidé de prendre la tête de l’opération a débarqué sur les lieux en compagnie d’une dizaine d’éléments. Un travail minutieux en amont avait été préalablement exécuté. Les policiers connaissaient jusqu’à la couleur des chaussettes que les suspects portaient.

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La descente fut musclée. Sur place, dans une famille presque normale, se trouvait un fumoir occupé par des amateurs de ces consommateurs qui « sciençaient » tranquillement sans se douter de rien. Ils étaient neuf. Tous, à l’exception du principal dealer, furent appréhendés non sans résistance. Notre nouveau « Pablo Escobar » parvint à s’enfuir en démontant sa fenêtre pour gagner les toits des maisons environnantes et disparaître. Mais tenez-vous bien : il envoya plus tard son Avocat au Commissariat pour plaider son innocence. Vous avez bien lu. Notre Avocat, certainement en manque d’affaires,  s’est prêté à ce jeu dangereux.  Il ignorait naturellement que nos policiers bénéficient, dans ce combat singulier, d’un soutien et d’une protection plus haut placés et très déterminés. Enfin, l’erreur est humaine.

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Les objets trouvés sur place sont des plus hétéroclites et insolites : de la bicarbonate de sodium, du talc pour bébé (la même poudre que les mères utilisent sur le corps des bébés), tous destinés à un mélange avec quelques grammes de cocaïne pour en augmenter la quantité. Ces produits (le bicarbonate de Sodium et le talc pour bébés) ne sont prohibés, mais mélangés à de la cocaïne, ils deviennent une drogue forte et un poison.

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Autre objet insolite trouvé : le fumigène appelé chez « woussoulan », du « barakanté » pour être précis. Non, ils ne croquaient pas celui-ci. Son parfum a pour but de dissiper quelque peu l’odeur du chanvre dont le fumoir était sans cesse rempli. La lumière tamisée des faisceaux diurnes ou de l’ampoule colorée, l’épais nuage du «barakanté» mélangé au chanvre, donnaient ainsi une atmosphère surréaliste et voluptueuse à l’endroit. Mais le réveil fut brutal. Du paradis artificiel dans lequel ils s’étaient plongés, nos suspects se retrouvèrent subitement brusquement dans les violons du Commissariat de Police du 3ème Arrondissement. La dure réalité !

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L’inspecteur Principal PMK qui savoure encore une autre victoire sur les narcotrafiquants est cependant  conscient de la montée d’adrealine. Certains consommateurs désormais en manque ne reculent devant rien afin d’obtenir leur dose. Hier mercredi, quelques heures après l’opération, un d’entre eux, ou un simple trafiquant a violemment apostrophé et fait des mises  en garde sérieuses à un proche de notre Inspecteur. Le message est clair. La seconde phase de la guerre vient de commencer. Tous les acteurs semblent être fin prêts.

rnB.S. Diarra

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