La mairie du District de Bamako, en collaboration avec le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) vient d’organiser le 21 novembre 2007 un atelier sur la sécurité. Cette cérémonie, organisée au Centre International de Conférence avait comme thème : “La coproduction de la sécurité humaine à travers la prévention de la délinquance et de l’insécurité dans le District de Bamako”.
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La cérémonie a regroupé plusieurs techniciens des questions de sécurité du pays. L’ouverture de cet atelier était présidée par le représentant du ministre de l’Administration Territoriale et des Collectivités Locales, M. Mamadou Seydou Traoré, le secrétaire général, et s’est déroulée en présence du maire du District, M. Adama Sangaré.
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Les représentants des ministères de la Promotion de la Femme de l’Enfant et de la Famille , de la Sécurité Intérieure et de la Protection Civile et des Affaires Foncières et de l’Urbanisme étaient aussi présents.
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L’OBJECTIF DE LA RENCONTRE
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Cet atelier avait pour but essentiel d’échanger les idées entre les techniciens de sécurité pour apporter des solutions aux problèmes de sécurité quotidienne des citoyens compte tenu de la criminalité grandissante dans le District.
rnC’est également dans le souci de donner des réponses adéquates à la hauteur des attentes des populations.
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L’ETAT DES CRIMINALITES A BAMAKO
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Dans son intervention, le maire du District a rappelé que la sécurité est un bien public et un élément indispensable du développement humain durable. Il a souligné que notre capitale, à l’instar des autres capitales de l’Afrique et d’ailleurs était réputée en matière de sécurité.
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Mais aujourd’hui, elle est devenue un lieu où les phénomènes de la délinquance juvénile, de la violence et de l’insécurité sont devenus des préoccupations majeures pour les autorités de l’Etat. En outre, le maire n’a pas manqué de rappeler les causes réelles de ce phénomène persistant.
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LES CAUSES PRINCIPALES
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Les causes sont dues à l’urbanisation galopante non maîtrisée de la ville, à la persistance de la pauvreté, au chômage prolongé des jeunes, à l’exode massif des jeunes vers la capitale, le manque de solidarité. Il a fait le constat que ces facteurs sont à l’origine de l’aggravation de la délinquance, de la violence et de l’insécurité dans le District.
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LES ACTIONS DE LUTTE DEJA ENGAGEES
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Le maire Adama Sangaré dira enfin que les études diagnostiques déjà réalisées permettront de déterminer au cours de ladite cérémonie, la perception de la population concernée par ce phénomène, de dégager ses principales manifestations, d’identifier ses causes profondes, de déterminer les milieux à risque et les groupes vulnérables afin de proposer les actions prioritaires à mettre en oeuvre.
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Quant au représentant du ministre, il a souligné que le gouvernement apprécie toujours à sa juste valeur le problème. Il a fait cas de son soutien aux initiatives qui constituent également les préoccupations des pouvoirs publics.
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Le président de la République a toujours privilégié le dialogue social et exhorté la société à participer aux grandes questions de la nation, dont la sécurité.
rnSelon lui, le plaisir est tout à fait réel aux côtés des collectivités territoriales, dans le cadre de la décentralisation, pour développer des questions sur l’insécurité et la criminalité.
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Les facteurs qui aggravent la pauvreté et le sous-développement.
rnPour conclure, le secrétaire général a salué les efforts des partenaires techniques et financiers et la coordination de l’étude diagnostique sur l’insécurité.
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LES THEMES DE L’ATELIER
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Hier, les participants se sont penchés sur plusieurs thèmes. Il s’agit notamment de l’état des lieux du programme de sécurité urbaine à Bamako, la problématique de l’insécurité dans le District, le rôle et place de la société civile dans la prévention de la criminalité et ceux des élus communaux dans la gestion de l’insécurité.
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