Meurtre avec prémeditation à Sirakoro : Il tue son patron pour le dépouiller

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C’est le dimanche 5 août 2007 dernier aux environs de 12 heures que la découverte macabre a été faite: le corps d’un homme en état de décomposition dans un puits à Sirakoro. La police du Commissariat du 7ème Arrondissement, sous la houlette du Commissaire divisionnaire Bakari Koné  a vite fait de retrouver deux des auteurs du meurtre.rn

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La victime répondait au nom de Daba Traoré, presque la quarantaine et habitait le quartier Djandjiguila. Selon les premiers résultats de l’enquête diligentée par le commissariat du 7ème Arrondissement, et le rapport du médecin légiste,  il s’agirait d’un meurtre. La victime a été battue à mort avant d’être jeté dans le puits. L’arrestation de deux auteurs a permis de reconstituer les faits à moitié.

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Le mardi très tôt le matin, Madou Traoré invita son patron Daba Traoré à Sirakoro pour acheter là un terrain. Ne se doutant de rien, le patron le suivit à moto. Le meurtrier avait des complices embusqués quelque part sur le chemin. Ils surgirent des champs environnants fourrées et assenèrent des coups violents à la victime jusqu’à ce mort s’en suive. Ils jetèrent ensuite sa dépouille dans un puits et s’emparèrent de la moto et de l’argent destiné à l’achat du terrain pour lequel le patron s’était préparé.

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C’est le lendemain dimanche que le propriétaire du champ où le crime a été commis qui senti l’odeur de décomposition qui émanait du puits. Avec ses enfants, ils se rendirent compte qu’il s’agissait de dépouille de Daba Traoré qu’ils connaissaient bien. Le père du malheureux fut alerté. Il vint et se rendit à l’évidence. Il s’agissait bien de son fils. Tétanisé, le vieux ne put exécuté le moindre mouvement. Il resta là silencieux et perdu dans le néant jusqu’à l’arrivée de la police.

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Une enquête permit de savoir que la victime était accompagnée pour la dernière fois par son adjoint Madou Traoré. Un autre complice fut retrouvé et arrêté. Le troisième est en  fuite. On retrouva la somme de 75.000 F CFA sur les deux premiers. C’est tout ce qui restait du butin de plus de 400.000 F CFA. Ils avaient eu le temps de payer une moto «Jakarta».

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Les recherches sont en cours pour retrouver le troisième complice. 

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B.S. D

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