À quoi sert la passerelle de l’auto-gare de Sogoniko qui avait été inaugurée par l’ex-ministre de l’Equipement et des Transports, Ahmed Diané Séméga, accompagné de son ex-homologue de la Sécurité intérieure et de la protection civile, le général Sadio Gassama, après avoir été construite à des millions de nos francs ? Il sert de repaire aux bandits de la capitale, notamment de la Commune VI du District de Bamako.
En fait, en initiant la construction des passerelles, communément appelées «échangeurs», à travers la capitale, les autorités de l’époque pensaient avoir trouvé le moyen de préserver, autant que possible, les piétons de l’imprudence des chauffards. Mais aujourd’hui, le constat est amer. Ces passerelles, bâties à grands frais, connaissent un sort déplorable. Elles sont très peu utilisées par les usagers, qui préfèrent se faufiler entre les voitures et les motos pour traverser la voie. Avec tous les risques qu’ils encourent.
Pis, notre petite enquête au niveau de la passerelle de l’auto-gare de Sogoniko nous a permis de nous rendre à l’évidence que, mal éclairée et mal sécurisée, elle est devenue de nos jours un repaire de délinquants. Faites-y un tour tard dans la nuit ! Vous verrez que c’est de là que ces bandits, souvent même armés, fument leur «joint» ou leur drogue et tracent leurs plans d’opérations machiavéliques. Et tout cela, sans être inquiétés par qui que ce soit.
Par ailleurs, il faut que nos populations reviennent à nos valeurs de civilité, de civisme, de respect du Code de la route et de respect d’infrastructures étatiques. Car une passerelle est faite pour être empruntée en sécurisant soi-même et les autres usagers. Elle n’est pas faite pour servir de «grin» à des bandits et autres délinquants.
Au ministre de l’Equipement, des Transports et du Désenclavement, Mamadou Hachim Koumaré, et à son homologue de la Sécurité intérieure et de la Protection civile, Sada Samaké, de penser à prendre les meures qui s’imposent.
Bruno E. LOMA
Il faut éduqué la population malien pour le respect de la lois
Du n’importe quoi, vraiment.
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