Insécurité : Un truand trahi par sa propre pétoire

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       Dans la nuit du 18 au 19 octobre 2007, à 1 heure du matin, un assourdissant coup de feu déchire le calme de la nuit. Il n’en faut pas plus pour réveiller brusquement le voisinage et mettre en alerte les éléments de l’Ecole de police sise non loin du camp des gardes de Tominkorobougou.

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                Aussitôt les policiers se mirent sur le pied de guerre et entreprirent des recherches pour découvrir la raison et l’auteur du coup du feu. Au bout d’une heure de recherche et de fouilles, soit vers 1h 50, ils finiront par tomber sur un très jeune malfrat qui, visiblement, n’était pas en possession de tous ses esprits.

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                L’endroit où ils le surprirent était retranché du camp : un endroit peu fréquentable. Le brigand était complèrement déboussolé par la drogue. Du reste, on en trouva une importante quantité en sa possession, ainsi qu’un grand couteau, une grosse chaîne et un gros pistolet artisanal.

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Le coup traître

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                Vraisemblement, le jeune camé était un dangereux gangster qui s’est réfugié là pour “reprendre des forces”  après des nuits de braquages et d’attaques à main armée. Au moment où les policiers mettaient le grappin sur lui, il était entièrement sous l’effet des stupéfiants.

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                Aussi se mit-il a appeler avec insistance un certain Yaya. Et le plus marrant, c’est qu’il demandait des nouvelles de ce dernier… aux policiers qui l’ont retrouvé. C’est dire combien il était anéanti par la drogue.

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                Quant au nommé Yaya, son compère, il était sûrement moins groggy et conservait encore tous ces sens. Si bien qu’il a du prendre les jambes à son cou après le cou de feu. Il semble que les deux brigands avaient choisi cet endroit désert pour mieux se “shooter”  et se reposer.

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                La séance d’orgie de drogue les ayant complètement ramollis, ils ont fini par tomber dans les bras de Morphée.
rn                Dans son sommeil délirant secoué de rêves violents, le truand arrêté a du accidentellement actionner la gâchette de sa pétoire qui laissa partir le coup. Ce qui fit brusquement sortir l’autre malfrat de ses vapeurs : il eut la force de s’enfuir sans demander son reste, encore moins essayer de comprendre la raison de sa fuite.

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                Son compagnon d’infortune a eu moins de chance : il était tellement englouti par l’effet de la came qu’il était incapable du moindre réflexe. Aussi, les éléments de la police n’eurent aucune peine à le conduire au 2e arrondissement. En fin de compte, on peut dire que le truand drogué a été tahi par sa propre pétoire artisanale.

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Des mesures s’imposent

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                On se rappelle qu’il y a quelques mois, un corps sans tête, et en état de putréfaction très avancé, avait été découvert par ces nouveaux éléments de l’Ecole de Police, sur la dernière plate-forme d’une colline, dans les mêmes environs du quartier de Tominkorobougou.

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                Aussi, s’il est opportun de dédier un coup de chapeau à cette Ecole de Police, il est encore plus nécessaire que les Autorités envisagent des mesures de surveillance constante de ces lieux réputés extrêmement dangereux. Et pour cause : du fait même de leur isolement et de leur accès difficile, ces lieux sont devenus le refuge idéal de brigands, assassins, et autres dealers et drogués de tout acabit.

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                Aussi, bien des habitants des quartiers environnants -Tominkorobougou, Dar-Salam…- se demandent avec effroi quels dégâts ces marginaux pourraient commettre sur les citoyens sans la présence dissuasive des éléments de l’Ecole de Police et du Camp des gardes.

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                Mais cette présence n’exclue pas une implication encore plus dissuasive du département de la Sécurité et de la Protection civile.

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Oumar DIAWARA

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