Aujourd’hui, dans la capitale, l’enlèvement des voitures garées aux portes devient un phénomène qui prend de l’ampleur. Selon les informations reçues, durant les trois derniers mois, la moyenne de véhicules volés dépassent largement 5 véhicules. Toutes choses qui signifient que la sécurité des personnes et de leurs biens n’est pas du tout assurée. Le ministre de l’intérieur et de la sécurité est alors interpellé face à ce phénomène qui devient de plus en plus inquiétant dans le district de Bamako.
D’après plusieurs témoignages, le vol de véhicules, garés à la devanture des maisons pendant la nuit, prend de l’ascenseur. A leurs dires, les bandits munis de clés de toutes sortent enlèvent les voitures garées devant les portes pendant la nuit. Souvent, ils défoncent la direction et font démarrer la voiture avec les fils. Une fois les voitures enlevées, les malfrats quittent le plus souvent Bamako pour aller à l’intérieur du pays, soit vers Ségou, soit vers la frontière guinéenne, afin de les détacher en pièces pour vendre. Et d’après les mêmes sources, plusieurs voitures ont été enlevées et découpées en pièces durant ces trois derniers mois.
Tout dernièrement, à Djélibougou, les bandits sont arrivés à faire démarrer une voiture garée devant la maison de son propriétaire et cela vers 6 heures du matin. Malheureusement, en cours de route, la direction de la voiture a été bloquée et celle-ci est allée s’encastrer dans un mur avant de prendre feu. Et les malfrats ont pris la tangente.
Un travailleur de la BSIC a été frappé par le même coup. En effet, ayant garé sa voiture devant la banque, au moment de la descente, il constata que sa voiture n’était pas à sa place. Finalement il s’est remis à Dieu car sa voiture avait été enlevée par des bandits.
Ainsi, aujourd’hui, il est très risqué de garer sa voiture devant sa maison la nuit et même devant son lieu de travail, le jour. Cette situation devient un véritable casse-tête et les gens ne savent plus où garer les voitures, la nuit.
Aujourd’hui, les Bamakois sont exposé à une véritable insécurité de leurs biens. Il est urgent que le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Sada Samaké et les différents services en charge de la protection des personnes et de leurs biens prennent des mesures idoines pour circonscrire ce fléau.
Les différents Commissariats de police doivent intensifier les patrouilles de minuit à 5heures ou 6 heures du matin pour traquer ces bandits de grands chemins. Mais cela passe par leur dotation ressources humaines et matérielles adéquates.
Moussa Diarra
Il faut relever le ministre Sada SAMAKE il est incompétent!Il faut un nouveau ministre pour mettre de l’ordre au niveau des différents commissariats de polices de Bamako. 😉
En absence d’un ministre digne du nom à la sécurité et à la justice nous sommes dans l’obligations de prendre en mains notre propre sécurité et notre justice en brûlant lès voleurs. IBK je pense qu’il a échoué dans tous lès plans
Le ministre Sada Samaké ne peut assurer la sécurité des maliens.
Il faut le relever.
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