L’on se croirait, mardi soir, en plein dans un film western ou policier dans les quartiers Médina-Coura, Missira, Bagadadji, Niaréla et Bakaribougou. rn
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Circulant sur plus d’une cinquantaine de motos Jakarta, ces jeunes se plaisaient à semer la terreur sur leur passage. Ils ont blessé plusieurs passants. Les plus chanceux durent se jeter à terre pour éviter d’être touché. Pour une affaire de clans, de filles et de territoire, ils n’hésitent pas à s’affronter entre eux armés de machettes, de pognards et de pistolets. C’est une affaire du genre qui est l’origine de l’affrontement, la semaine dernière, entre bandes rivales ayant conduit à la blessure grave sur le pénis d’un des jeunes (Aurore du lundi dernier).
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Les auteurs de ces actes sont pour la plupart des pratiquant l’haltérophilie afin de se donner un physique impressionnant. Pour un rien, ils font usage de leurs armes et ont un goût prononcé pour la bagarre de rue. Les populations de Médina-Coura n’ont pas du tout apprécié leur attitude dans la nuit du mardi dernier. Certaines vieilles personnes n’ont pas hésité à sortir leurs vieux fusils des tiroirs au cas où ils récidiveraient.
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Les parents sont vivement interpellés. Les autorités aussi. Et pour cause : à la faveur des élections générales (présidentielle et législatives) certains candidats se plaisaient à utiliser leurs services. A la faveur des cérémonies de mariage, ils sont également sollicités pour des démonstrations à motos. Il est aujourd’hui temps de mettre fin à cette pratique au risque de voir les éventuelles victimes riposter pour légitime défense. Nous ne sommes pas loin de ce cas de figure. Nul, dit-on n’a le monopole de la violence. L’Inspecteur Principal Papa Mambi Keïta se dit préoccupé par ce comportement et en appelle au sens de responsabilité des parents.
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B.S. Diarra
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Un gamin de 15 ans poignarde son rival à mort
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Ces jeunes de bandes rivales aiment désormais à s’affronter en duel à l’arme blanche ou à feu. Deux d’entre eux se sont donnés rendez-vous, mardi derniern au cimetierre de Niaréla pour un duel en bonne et due forme.
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Il s’agit de Bassidiki Toure, tenez-vous bien, élève en 6ème Année de l’Ecole Fondamentale de Bozola, âgé seulement de 15 ans et de Cheick Oumar Tidiane Koné. Ils font tous deux partir de deux gangs rivaux dont les membres respectifs ont tenu à les accompagner et faire un cercle autour au moment où ils se battaient à mort à l’arme blanche. La victime Cheick Oumar Tidiane Koné reçut deux coups de poignards.
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C’est à l’Hôpital du Point G que les médecins arrachèrent le couteau resté profondément planté dans son omoplate. La victime lutte en ce moment entre la vie et la mort. L’auteur a été arrêté et est gardé à vue au Commissariat du 3ème Arrondissement avant d’être présenté au Procureur. Il ne s’agit ni plus ni moins que d’une irresponsabilité des parents.
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