Il tue son patron pour s’offrir une Jakarta

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La quête de l’argent, l’argent, toujours et rien que l’argent conduit bien des gens à poser des actes qui ne s’expliquent pas. De plus en plus, on ôte la vie à de paisibles citoyens qui ont travaillé dur pour faire des économies afin de réaliser le projet qui leur est cher.rn

Dans la concrétisation de son projet, l’homme est par moment pris en filature par des malfrats partisans de moindre effort et spécialisés dans la recherche du gain facile et rapide ; des gains bien souvent tachés hélas …de sang. Pour parvenir à leurs fins tous les moyens sont bons, y compris les crimes odieux. La criminalité a ainsi gagné du terrain au Mali.
Aujourd’hui, on n’hésite pas à abattre froidement son prochain, son ami, son frère, son patron pour récupérer ses biens ou son argent.

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A cause de 750.000 F . CFA des jeunes ont ôté la vie à un autre dont le seul malheur a été de travailler pour économiser cette somme et de se trouver sur le chemin de ces bandits.

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Le jeune taulier Daba Traoré vient d’être abattu froidement par son adjoint à qui il a tout donné de son vivant. Marié et père de deux enfants, Daba Traoré, très dynamique, respectueux, courageux et jovial vient d’être arraché à l’affection de sa famille, amis, camarades de travail par le fait d’un groupe de jeunes assassins basés à Sirakoro, un nid criminogène de triste réputation qu’il va falloir démantelé.

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A cause de 750.000 F , le taulier, exerçant non loin de la cité BIAO à Faladiè Sema, a été tué, après avoir été entraîné dans un traquenard mortel par son employé, Madou, résidant à Sirakoro Meguétanan.

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Daba Traoré a quitté très tôt le mardi le domicile paternel pour se rendre chez son adjoint Mamadou à Sirakoro Meguétanan pour verser les frais d’achat d’une parcelle à usage d’habitation. Ensemble, lui et son adjoint (son bourreau) sont sortis de la famille sous l’œil vigilant de la mère de Mamadou.
Le mardi dans la nuit, Daba n’a pas été aperçu en famille. Aux environs de 23 heures, la famille s’inquiète de cette rentrée tardive. Ses camarades de travail approchés par la famille disent n’avoir pas vu Daba toute la journée du mardi. Les recherches se poursuivent. Entre temps, l’adjoint de Daba ne vient pas au travail.

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De sa cachette, il appelle au garage où travaillait Daba. Le chef de garage saute sur le téléphone et demande à Madou les nouvelles de son patron. Il dit n’avoir aucune nouvelle de celui-ci. Ses camarades du garage l’informent de la disparition de son patron.

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Il sera par la suite approché à Sénou par ces derniers qui se mobilisent pour chercher leur camarade. C’est au domicile de Madou, que les camarades apprendront de la mère du criminel que Daba est sorti de chez eux le mardi en compagnie de son fils.

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On se met à la recherche de l’adjoint qui déserte la maison pour se retrouver à Sénou. Après moult recherches, Madou sera retrouvé avec une moto  Jakarta neuve de couleur blanche, un téléphone portable d’une valeur de 150.000Frs. Il sera pris par les éléments de la brigade de recherche du 7è arrondissement que dirige l’inspecteur Sangaré, avec des moyens de fortune.

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Il faut signaler que cette brigade a besoin de moyens aussi importants eu égard à l’importance de la criminalité dans le secteur.

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Arrêté et interrogé, l’adjoint ne mettra pas du temps pour passer aux aveux. Le samedi dans la journée, lui et quelques complices ont été amenés par la police sur les lieux du crime.
Horrible sort ! Daba a été froidement abattu et jeté dans un puits. Les enquêtes sont en cours pour connaître le vrai mobile du crime et les autres meurtres qui ont eu lieu à Sirakoro.
Nous nous sommes transportés à la police pour en savoir davantage. Pour des besoins de l’enquête, rien n’a filtré et nous n’avons pas pu approcher les malfrats.

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Dors en paix Daba. Tu nous a quittés dans la fleur de l’âge, en laissant derrière toi une jeune veuve avec deux enfants dont le plus jeune n’a que quelques semaines. Daba, tu ne méritais pas de connaître une telle mort ! Nous prions pour le repos de ton âme dans l’au-delà. Amen !

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Tiémoko TRAORE

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