La bonne collaboration entre les populations et les forces de l’ordre a toujours un prix. C’est du moins le principal enseignement qu’une commerçante de la place a tiré après que
rn
rn
rn
La victime I.S. qui ne se rappelle pas exactement la date, a reçu un jour du mois de novembre, la visite d’un homme qui disait être à son premier séjour au Mali, et dit à la commerçante qu’il attendait des marchandises. Deux jours plus tard, il se rendit à nouveau visite à I.S. à qui il montra la liste de ces marchandises qu’il obtiendrait par l’intermédiaire de son grand-frère. Dary puisque c’est comme cela qu’il s’appelle, pour bien réussir un coup, a pris le numéro de la dame en lui disant qu’il y avait une possibilité que son grand-frère l’appelle pour lui confirmer l’arrivée prochaine des marchandises au Sénégal.
rn
rn
Le vendredi dernier, I.S. reçut un appel de la part d’un douanier de ce pays selon lequel la marchandise est arrivée au port de Dakar et qu’il ne pourra pas faire le voyage de Bamako. Mais par conséquent, il demanda à la commerçante de donner à son fils, qui accompagnera la marchandise par train jusqu’à destination, la somme de cent mille francs à son retour.
rn
rn
rn
Le dimanche 25 novembre 2007 aux environs de 15 heures, I.S. a fait le déplacement avec le fils du douanier qui devait s’appeler Daru M’Bengue à l’auto-gare de Gana Transports où un autre homme était arrêté près d’un colis qui contenait d’après eux des bijoux. Notre commerçante qui a eu peur de leur remettre l’argent à trois, leur a demandé de retourner à son magasin sis à Kalanban –Coura. C’est à ce niveau que la caisse a été ouverte. Elle contenait plutôt des billets de 5000FCFA. Surprise, I.S. a automatiquement qualifié des billets de faux. Chose que Dary rectifia en insistant sur le sérieux de son grand-frère. Il repassa le même jour chez I.S. aux environs de 20 heures pour lui dire qu’il a une connaissance à
rn
rn
Le lundi 26 novembre 2007, un certain Doumbia se disant agent de
rn
rn
rn
L’aventure des escrocs a pris fin et ils méditent actuellement sur leur sort au Commissariat du 3e arrondissement, avant d’être déférés à
rn
rn
Ainsi, les populations doivent comprendre que les forces de l’ordre à elles seules auront beaucoup de difficultés mettre la main sur des vagabonds de grand chemin si on ne les assiste pas dans leur mission de protection et de sécurisation des personnes et de leurs biens.
rn
rn
Abdoul Karim Maïga
rn
“