Emploi des loubards : L’Etat doit voir de près la question

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Ce qui s’est passé le samedi 1er décembre 2007 à la rue du 18 juin, à l’ex Maurel et Prom, est très grave et doit être réprimé avec la dernière rigueur. Ce jour là, Almahady Maïga dit Abba, âgé d’une trentaine d’années, a été froidement abattu aux environs de midi par des délinquants de 1ère classe, au service d’un commerçant, un chef de famille méchant et inhumain.

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De plus en plus, les gens font recours au service des « gros bras » pour assurer leur protection ou faire le maintien d’ordre en lieu et place des structures adaptées à le faire. On assiste ainsi à la montée de l’utilisation de ces gros bras, des haltérophiles aux réactions brutes et sauvages.

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Depuis quelques temps, ils causent des bavures de différents degrés. Généralement, les opérateurs économiques sont friands de es types de gens. Ils sont recrutés sans enquête de moralité.

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 N’est-il pas temps que les autorités chargées d’assurer la sécurité des personnes et de leurs biens prennent à bras le corps la question au risque de ne pouvoir la maîtriser un jour.
rnDes forces de sécurité ont été formées par l’Etat pour faire ce métier (police, gendarmerie, garde nationale). Pourquoi ne pas leur faire recours pour une protection professionnelle rapprochée ou le maintien d’ordre sur un site donné ?
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rnAbba Maïga, ce jeune homme qui a quitté son Gao natal pour s’occuper, par un petit emploi de vendeur de vernis, des barrettes, des produits de maquillages, froidement abattu par des malfrats et loubards à la solde d’un riche commerçant, sera accompagné à sa dernière demeure dans les jours à venir. Son père est arrivé hier de Gao tout malheureux. Le corps de son fils est à la morgue de Gabriel Touré…
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Le patron, des loubards, le commerçant Djigué a été interpellé à l’aéroport par nos braves gendarmes du camp, au moment où il s’apprêtait à se rendre à La Mecque !

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Il y a eu mort d’homme et les auteurs et commanditaires répondront de leur crime. Deux des loubards sont également aux arrêts. Un autre est en fuite et ne tardera pas à être rattrapé.
rnUne enquête est en cours pour la manifestation de la vérité. La brigade de recherche du camp I dont le sérieux n’est plus à démontrer, ira au bout de sa mission comme cela été le cas de tout temps.
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rnC’est le lieu d’attirer également l’attention des autorités que devant la galerie Djigué, si rien n’est entrepris, il n’est pas exclu que les choses finissent par sentir du…roussi sanglant de ce côté ; tant les ardeurs de revanche sont aiguisées. Ici, des loubards régulent la circulation de façon violente. Faut-il conclure qu’une partie du grand marché de Bamako est une propriété privée de la Famille Djigué ?La balle est dans le camp des autorités du District.
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rnBoubacar Djigué et ses loubards tireront les leçons de cet acte ignoble ! Dors en paix Abba et que la terre te soies légère. Amen !

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La Rédaction

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rnASSASSINAT DE ABA MAIGA  :  L’argent taira-t-il l’affaire ?

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rnDans notre parution du lundi 03 décembre 2007, nous avons rapporté les propos qu’aurait, semble-t-il, tenus Boubacar Djigué, par l’une de nos sources. «L’argent réglera la suite» entendez par là, la suite judiciaire dans l’affaire de la mort du commerçant détaillant Almahady Maïga dit Aba. A chacun de juger ces propos.
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rnMais en attendant, n’est-il pas nécessaire de rappeler que la violence n’a jamais réglé quoi que ce soit? Ceux qui viennent de mettre fin à la vie du jeune Aba Maïga auront-ils la conscience tranquille, même s’ils pensent pouvoir manipuler l’enquête en leur faveur ? Les parents et ayant droit de la victime ne reculeront pas devant ceux-là qui pensent qu’avec l’argent on peut tout obtenir, même …l’injustice à son profit.
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rnLe pouvoir de l’argent à ses limites face à des situations qui dépassent son influence. Les propos du genre, tenus par l’employeur des loubards qui ont ôté la vie au jeune Aba Maïga sont une insulte à l’endroit de notre justice et aussi de notre gendarmerie, ce corps d’élite de nos forces armées et de sécurité. L’argent taira-t-il l’affaire comme le pensent certaines personnes ? Comme le disait l’écrivain Olivier W. Holmes: «Ne mettez pas votre confiance dans l’argent, mais mettez votre argent en confiance.»
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Nous ne saurons ni confirmer ou infirmer cette interrogation. Avec le temps, nous aurons la réponse grâce à la diligence ou la mauvaise foi dont fera preuve notre Justice.

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Affaire à suivre…..

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Adama DIARRA

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4 decembre 2007

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