Aujourd’hui, la capitale malienne n’a rien à envier aux grandes villes des Etats Unis, connues pour leur insécurité qui se résume en de multiples maux : assassinats, braquages, hold-ups, rapts, enlèvements…
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En effet, depuis un certain temps, on assiste à des scènes qui, dans les années 1970, étaient méconnues par les populations maliennes. Il sagit, entre autres, des fléaux sus-cités. Il arrive même qu’en pleine journée, des criminels, malfrats et autres vagabonds s’adonnent à de tels actes.
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Selon certains citoyens, cette situation est l’oeuvre de ressortissants des pays voisins, -comme la Guinée Conakry, le Nigéria, le Ghana- surtout quand on sait que la majeure partie des personnes de moralité douteuse vivant au Mali sont généralement des ressortissants de ces pays.
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En effet, la semaine dernière, à Sébénikoro -un quartier périphérique populaire du District de Bamako, précisément en Commune IV-, un ressortissant ivoirien, Emmanuel Koffi, a été victime de braquage par des individus qui l’ont dépossédé de sa voiture de marque Mercedes 300 Coupé, de couleur grise foncée, immatriculée 2575-CI-1.
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La victime, selon ses dires, avait quitté la Côte d’Ivoire pour des affaires personnelles, en direction de Guinée Conakry, lorsque soudain, vers 23 heures, une voiture 4/4, avec quatre personnes à bord, lui barra le passage à Sébénikoro, au niveau du marché.
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Les trois braqueurs descendèrent du véhicule et se dirigèrent vers lui. La victime -toujours selon elle-, croyait que ce sont des policiers qui voulaient effectuer un contrôle de routine, puisque le véhicule est d’immatriculation étrangère.
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Mais Emmanuel a été vite édifié quand l’un des malfrats lui pointa sa kalachnikov -son arme- sur la poitrine et lui intima l’ordre de descendre iilico du véhicule. Sitôt dit, sitôt fait, le pauvre ne tenant pas à écoper d’une “balle perdue”. Alors, les bandits s’engouffrèrent en catastrophe dans la bagnole pour disparaître dans la nature sur des chapeaux de roue.
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Aux dires de la victime, son véhicule contenait… 5 millions de FCFA en liquide. Il a aussi indiqué que ses cambrioleurs sont certainement de nationalité guinéenne, parce que ils parlaient la langue Soussou.
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Cette route nationale 5 -celle de Sébénikoro- est considérée comme le point de transit de beaucoup de gens de natinalités diverses: Guinéens, Libériens, Sierra-léonais… Aussi doit-elle faire l’objet de contrôles stricts de la part des agents du commissariat du 9e arrondissement de Sébénikoro, et du poste de contrôle situé au niveau dudit commissariat.
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Moussa TOURE
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