Bamako, notre capital serait-elle devenue une ville insécurisée ? Telle est la question qui mérite d’être posée après des échanges de tirs dans le bar FIDA situé à Lafiabougou, dans la commune IV du District de Bamako. Et pourtant, les autorités de la Commune IV travaillent d’arrache pied pour sécuriser la vie et les biens des populations de ladite Commune. En dépit de tous ces efforts, il y a des cas isolés qu’il faut prendre au sérieux et trouver une solution afin que les populations se sentent en sécurité à n’importe quel moment.rn
Au fait, dans la nuit du mardi 16 octobre 2007 au-delà de minuit, le sommeil des voisins du bar FIDA a été coupé par le retentissement des échanges de tirs en provenance dudit bar. Que s’est-il réellement passé cette nuit là ? Dans le but de recouper l’information, nous avons tenté de joindre le gérant du bar en vain.
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Selon un client qui fréquente constamment le milieu, deux bandes rivales se sont rencontrées ce soir là dans le même bar, et les échanges de tirs ont commencé. Ils tiraient dans tous les sens. Ce dernier nous a bien précisé que les armes utilisées étaient des armes à feu. Après quelques minutes d’échanges de tirs à l’intérieur du bar, des tirs qui ont fait sortir les filles et les clients, les deux bandes ont pris la fuite bien avant l’arrivée des éléments du 5ème arrondissement sur les lieux.
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Par ailleurs, nous avons appris que ces deux bandes sont toutes composées de loubards, et chacune des deux bandes est coiffée par un chef qui est craint par les clients du milieu qu’il fréquente. Depuis cette nuit mouvementée, le bar FIDA a été fermé jusqu’à nouvel ordre et c’est la grogne chez les veilleuses de nuit. Au niveau du 5ème nous avons appris qu’un homme a reçu une balle perdue mais ses jours ne seraient pas en danger. Le Bar FIDA, faut-il le rappeler est devenu depuis un temps, le champ de bataille de ces individus qui tentent d’imposer coûte que coûte le respect par la violence en intimidant les clients avec un staff de gangsters. Par crainte de représailles, les dirigeants de ces bars préfèrent ne pas les dénoncer à la police. Dans ce milieu, la loi du plus fort semble toujours être la meilleure.
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Une fois de plus, le 5ème arrondissement est face à un défi qui est celle de la sécurité. Les forces de l’ordre seront-elles à mesure de le relever ?
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Adama Diarra
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Construction de magasins à Faladié : Le vandalisme des jeunes
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Le torchon brûle entre la jeunesse de Faladié Solola et précisément celle de la cité dite BIAO et le député élu à Mopti Sidi Ahmed Diarra, grand marabout également. Dans une opération mercantile, les autorités communales ont vendu au député récemment élu l’espace qui longe le terrain de sport de la cité BIAO. Depuis quelques semaines, les jeunes sont sur le pied de guerre. Toute réaction entreprise par le supposé propriétaire de la zone fait l’objet de destruction. Les jeunes sont décidés à s’opposer à la vente de cet espace. Avec la construction des maisons sur cet espace, c’est tôt ou tard la vente même du terrain qui sera programmée par les autorités municipales, estiment les jeunes.
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A trois reprises, les jeunes ont démoli tout ce qui avait été entrepris comme travaux par le propriétaire. La dernière démolition remonte à la nuit du mardi 22 au mercredi 23 octobre 07. Les maçons, après une journée laborieuse qui leur a permis d’élever les murs, ont vu tous leurs efforts anéantis. Il reste à savoir si la parcelle peut être vendue. En tout cas, les autorités ont décidé en Commune VI de sauter sur tous les espaces pouvant leur permettre de se faire les poches.
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En attendant de rencontrer les autorités communales de Sogoniko, c’est l’argent du promoteur qui se détruit ainsi. De dures empoignades sont en vue dans les jours à venir. Si le District n’intervient pas, la situation risque de s’envenimer avec son cortège de malheurs. Que Dieu nous en garde !
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Amadou Diakité
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