Le général de division Sada Samaké, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité (MIS), était hier au gouvernorat du district de Bamako. Au cours des échanges, il a invité, une fois de plus, les cadres de la sécurité à réduire l’insécurité grandissante à Bamako et environs.
La visite de terrain entamé par le MIS, le général de division Sada Samaké, a pris fin hier au gouvernorat du district de Bamako. La cérémonie a regroupé, en plus du chef de l’exécutif régional du district, Hady Traoré, les notabilités et des membres du cabinet du MIS.
Plusieurs sujets tels que les élections communales et régionales, le renouvellement des conseils de village, de fraction et de quartier étaient à l’ordre du jour de cette rencontre. C’est le problème d’insécurité du district et environs qui a eu le plus intention du chef du département. Sur le sujet, il a invité les cadres du secteur à assumer leurs responsabilités pour mettre fin à cette préoccupation majeure des populations.
Le ministre a rappelé la gravité de la situation d’insécurité dans le district et environs. Il a demandé en premier lieu aux forces de sécurité à redoubler d’effort et à s’assumer les responsabilités pour enrayer le phénomène. “On est arrivé à un stade où chacun doit s’assumer […] Ceux qui ne peuvent pas s’assumer cèdent la place à d’autres”, a tonné le MIS.
Le ministre a reconnu les conditions difficiles dans lesquelles travaillent ces forces, mais estimé que cela ne doit pas être un prétexte pour céder. Il les a assurés que des dispositions sont en train d’être prises par le gouvernement pour améliorer leurs conditions de travail.
Il a sollicité la collaboration des populations pour réduire le banditisme multiforme dans la capitale et à l’intérieur du pays. Ce qui lui a fait dire que l’efficacité des forces de sécurité dépend de la qualité d’information qu’elles reçoivent. Le général de division Sada Samaké a aussi invité les élus communaux à associer les autorités traditionnelles aux processus de décision des communes.
Aussi des précisions ont-elles été données par le ministre et ses collaborateurs sur le Recensement administratif à vocation d’état-civil (Ravec) sur les préoccupations des uns et des autres.
La journée a pris fin par visite de quelques centres d’enrôlement du district.
Youssouf Coulibaly