En fin de semaine dernière, la résidence à Titibougou (sur la route de Koulikoro) de l’ancien président Malien, Alpha Oumar Konaré, aurait été attaquée par des hommes armés. Pour l’instant, on n’ignore l’identité des assaillants tout comme le mobile. Mais certains n’ont pas tardé à établir un lien avec la retentissante ‘’affaire du blanchiment d’argent’’ révélée par le journal «Le Monde» sur le président IBK. Lire notre éclairage.
Selon notre source, les péripéties de cette opération ont créé des doutes au point qu’on écarte l’hypothèse d’un simple cambriolage. En une décennie, la bâtisse bien surveillée de l’ancien président Malien Alpha Oumar Konaré n’avait jamais fait l’objet d’un tel acte. Les assaillants, semble-t-il, étaient lourdement armés et biens préparés pour affronter ceux qui gardent les lieux. Il y aurait eu deux assauts spectaculaires dignes d’un film de guerre.
Le premier qui fut repoussé, s’est fait aux environs de trois heures du matin. Du coup, les auteurs seraient allés chercher du renfort pour revenir vers cinq heures. Mais face à la détermination de ceux qui sont chargés de la protection du président Alpha, il y aurait eu des échanges de tirs bien nourris. On déplorerait un mort du côté des assaillants. Selon certains, il s’agirait d’un ancien policier. Pour l’instant, on n’ignore l’identité des autres membres du groupe.
Qui sont les commanditaires? Qu’est-ce qu’ils cherchent? Est-ce une simulation? Le but de cette attaque consisterait-elle à trouver des documents ultraconfidentiels? En tout cas, on rapporte que le premier président de l’ère démocratique du Mali serait pointé du doigt dans l’article dit «blanchiment d’argent» paru par le journal «Le Monde» sur le président IBK. Faut-il rappeler que cette affaire qui a fait du bruit, il y a deux semaines, s’ajoute à de nombreuses autres qui sont en train de souiller le nom de notre pays.
Les mêmes sources indiquent qu’Alpha Omar Konaré garderait chez lui plusieurs dossiers pouvant nuire à certains hauts responsables du Mali. Pour parer à des pareilles éventualités, des moyens seraient engagés afin de renforcer la sécurité autour de sa maison. Les enquêtes en cours nous édifieront-elles? Personne ne peut répondre à cette question quand on sait que dans notre pays les faits similaires sont restés sans suite.
Issa Santara