rnAlmidy Issoufi Maïga, froidement abattu le samedi 1er décembre 2007 par les loubards dans la cour de l’ex-Maurel et Prom, a été accompagné le mercredi 5 décembre 2007, à sa dernière demeure au cimetière de Sabalibougou par ses amis, parents et une foule de sympathisants.
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Il était écrit quelque part qu’il regagnerait l’au-delà par suite d’une mort violente et atroce.
rnAprès avoir été retenu à la gendarmerie pour des besoins d’enquête, Boubacar Djigué a été autorisé à regagner son domicile, très marqué par une mort qu’il n’aura jamais voulu. Certes, il a engagé les loubards pour sécuriser son magasin où travaillent ses enfants. L’enquête poursuit son cours normal.
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Ce qui est arrivée le samedi 1er décembre 2007 au marché Rose, nous interpelle tous et surtout les responsables de la mairie du district. Depuis un certain temps, c’est le désordre qui règne au grand marché de Bamako ou on a du mal à se frayer un passage à cause des petits étalagistes. La mairie a, semble-t-il, abdiqué face à la situation de désordre généralisée. On se demande où est donc passé le gestionnaire du marché rose ? Les gens se lèvent et s’installent comme ils le veulent et où ils veulent.
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Si la mairie du district s’était assumée en attribuant à chacun, la place qui lui revient, on ne serait pas arrivé à cette situation dramatique. Dans le souci de faire des recettes, les places sont attribuées contre paiement d’une somme. Les gens s’installent devant les magasins des commerçants sans se soucier de la situation de mévente créée. Avec la précarité qui prévaut, chacun cherche sa pitance.
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Cependant les éléments de la Brigade Urbaine de Protection de l’Environnement, relevant de la mairie du district, auraient pu nous éviter cette triste situation en organisant dans l’art et avec la manière, le déguerpissement. Si cela avait été fait, Boubacar Djigué n’allait certainement pas se trouver mêlè dans cette histoire, où il y a eu mort d’homme.
rnInstallé à Bamako depuis 1967, l’homme, selon les propos des proches du défunt, a souvent plaidé leur cause auprès de la mairie du district, à l’occasion des déguerpissements.
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Ce qui devait arriver le samedi 1er l’a été par la faute du laxisme des autorités en charge de gérer le marché rose. Boubacar Djigué, marqué par cette mort, ne sait plus ou mettre la tête. Dans son monologue, il dit que s’il s’avait que les choses allaient prendre cette tournure, il n’allait pas faire recours au service des gros bras. Le vin étant tiré, il va falloir le boire. La justice fera son travail sûrement pour la manifestation de la vérité. Il est tout de même très regrettable qu’il y ait eu mort d’homme.
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Il faut mettre de l’ordre au marché rose si on ne veut pas avoir une autre mort sous la…conscience. Le « moussalaka ne mène nulle part » Dors en paix Abba.
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Tiémoko TRAORE
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