Arrestation d’un groupe d’escrocs par le 3e arrondissement : Mamadou N’Daou et ses complices avaient déjà carotté près de 10 millions de FCFA à la SOACAP et près de 7 millions de FCFA à Tol-Mali

0

C’est un groupe d’escrocs superbement organisé que l’épervier du Mandé et ses éléments ont démantelé le 2 octobre 2007. Madou N’Daou et ses complices se faisaient livrer des marchandises contre des faux documents. Ils étaient à leur 7e opération quand l’inspecteur Papa Mamby Kéïta a remonté la filière jusqu’au cerveau du groupe.

rn

Madou N’Daou avait formé un groupe choc composé d’un informaticien Ivoirien pour falsifier les documents, d’un élément de la Protection civile pour faciliter l’enlèvement des marchandises dans les usines et les grandes sociétés de la place et des agents commerciaux pour écouler les marchandises escroquées. Mais, comme dit l’adage, 99 jours pour le voleur, un seul pour le propriétaire. Mamadou N’Daou et ses complices ont été appréhendés, à cause d’une petite erreur, par les éléments de la brigade de recherches du troisième arrondissement.

rn

Le premier coup fumant du groupe remonte au début du mois de juin 2007. Ce jour-là, Amadou N’Daou se faisait passer pour un certain Dembélé, commerçant à Koutiala, a demandé par un coup téléphone, une facture pro forma d’une valeur de 3 495 000 FCFA au responsable de Tol-Mali. Ce dernier lui a demandé de prendre contact avec son représentant de Koutiala et de faire les versements à la BOA au compte de la société. 

rn

Ayant contacté ce dernier, Tol-Mali a donc livré à Dembélé, successivement les 5 et 12 juin, des marchandises pour une valeur totale de 6 895 000 FCFA contre des faux-fax de la copie de versement délivrés par la BOA. C’est au niveau de la banque que la direction commerciale de Tol-Mali découvrira qu’aucun versement n’avait été effectué sur son compte. Les recherches pour appréhender les auteurs de cette escroquerie n’ont, malheureusement, pas abouti ;

rn

Plus tard, ce fut la Société Africaine de Chaussures et Articles Plastiques (SOACAP) qui fut ciblée par les escrocs. Courant août 2007, le directeur adjoint de la SOACAP a reçu un individu qui s’est présenté sous le nom de Adama Sanogo, un commerçant de Koutiala, intéressé par les produits de la boîte. Le directeur commercial lui a donc conseillé de faire ses versements à la BIM-SA de Koutiala.

rn

C’est sur cette base qu’à partir 13 septembre la SOACAP a effectué cinq livraisons de marchandises à Adama Sanogo contre des fax des copies de versement délivrés par la BIM Sa au compte de la société. Lors de la sixième commande, le directeur commercial de la SOACOP releva une erreur sur la copie de versement. Il saisit aussitôt la BIM-SA. Celle-ci confirma que le document était faux et qu’aucun versement n’avait été effectué au compte de la société. La SOACAP alerta aussitôt le troisième arrondissement. Suivant le conseil de l’épervier du Mandé, l’inspecteur Papa Mamby Kéïta, elle procéda à la livraison normale des marchandises. C’est ainsi que l’épervier cueillit l’émissaire venu pour payer les livreurs et ce dernier le conduisit jusqu’à Amadou N’Daou. De fil en aiguille, l’épervier du Mandé réussit à appréhender Koffi Lara, Issa Diakité, Sadio Samassékou et Mamadou coulibaly.

rn

Après toutes les investigations, les nommés Mamadou N’Daou, Koffi Lara et Issa Diakité ont été présentés devant le procureur de première instance de la commune II.

rn

rn

Pierre Fo’o MEDJO

rn

 

rn

rn

 

Commentaires via Facebook :