Youssouf Dembélé dit Kolodougou planteur a été assassiné par son fils Ousmane Dembélé né le 19 septembre 1979 à Kolodougoukoro, qui a avoué son forfait devant le juge de paix de Niono. Il est depuis arrêté pour assassinat et séjourne à la maison d’arrêt de la capitale du Kala profond. Accusé à tort par Benké d’être le présumé assassin de Youssouf Dembélé, Alpha Djénépo a finalement été blanchi et rendu à la liberté.
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Revenue préoccupante pour les autorités locales administratives et politiques et pour les populations de Niono, la mort de Youssouf Dembélé, dit Kolodougou planteur de Kolodougoukoro dans la commune urbaine de Niono a fait des victimes innocentes dans le Kala profond. Soupçonné d’être impliqué dans l’assassinat de son père, Ousmane Dembélé, qui a été arrêté après des enquêtes, a finalement avoué être l’auteur de l’assassinat de Youssouf Dembélé.
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Cette affaire avait été perçue comme un assassinat politique par le Secrétaire Général du parti SADI, Dr Oumar Mariko, qui avait organisé une conférence de presse au Centre International des Conférences de Bamako (CICB) au cours de laquelle il avait déclaré que son Secrétaire général de Niono avait été purement et simplement assassiné pour des mobiles politiques. En fait, Youssouf Dembélé était un simple militant du parti et non le secrétaire général de la section de Niono et son assassinat est loin d’être politique comme tentait de l’accréditer devant l’opinion nationale et internationale, le docteur Oumar Mariko.
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Récemment, cette affaire a connu un rebondissement, avec l’arrestation de Alpha Djénépo, qui avait été dénoncé sur les antennes de la radio Kayira comme étant le vrai commanditaire de l’assassinat de Kolodougou planteur. Arrêté et conduit en prison, le pauvre Alpha Djénépo a finalement été blanchi par Benké qui a déclaré qu’il avait menti sur lui, et depuis M. Djénépo a recouvré la liberté. Il faut annoncer que les témoignages recueillis sur place à Niono sur la mort de Youssouf Dembélé dit Kolodougou planteur, sont concordants à plusieurs niveaux.
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Dans les commentaires des témoins, il ressort que Kolodougou planteur, héritier des champs de son père vendait ces terres cultivables à de tierces personnes sans concerter les autres membres de la famille.
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Plus grave, il empochait les sous qu’il gagnait à partir de la vente de ces terres sans en donner à la famille. Au moment où parfois les membres de la famille n’avaient même pas le prix de condiments. Ils faisaient semblant de ne rien savoir des problèmes de la famille. Rappelé à la raison à plusieurs reprises par les membres de la famille, Kolodougou Planteur a superbement ignoré leurs conseils.
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Ainsi, très en colère, Ousmane Dembélé (fils) a décidé de mettre fin aux jours de son père Youssouf Dembélé à la surprise générale de toute la population de Kolodougoukoro, un village de la commune urbaine de Niono. Mais comme ce crime s’est déroulé dans une période où la fièvre électorale battait son plein à Niono avec en compétition les candidats de la liste commune SADI/BDIA contre ceux de l’alliance ADEMA/URD pour le second tour des élections législatives, le Secrétaire général du parti SADI, en la personne du docteur Oumar Mariko, avait tenté de déformer les faits réels de cet assassinat en le qualifiant d’assassinat politique.
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Le Préfet de Niono, qui n’est autre le garant de l’administration au niveau du cercle, informé de la situation a décidé de tirer toute l’affaire au clair. C’est pourquoi, il s’est attelé à mettre tout en œuvre pour qu’un tel crime ne se reproduise plus dans son cercle. En demandant au juge, à la police et à la gendarmerie d’ouvrir une enquête pour mettre la main sur le ou les assassins de Youssouf Dembélé.
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Le Préfet du cercle de Niono, Alassane Diallo, fut convaincu par les résultats de l’enquête qui ont démontré que l’assassinat de Kolodougou planteur n’a rien de politique. Il nous a confié que le fils de Kolodougou planteur, Ousmane Dembélé, âgé de 28 ans, actuellement en prison a avoué être l’assassin de son père. Le Préfet a été appuyé dans ses propos par l’adjoint au Commandant de la brigade de gendarmerie.
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Quant à Alpha Djénépo, il avait été injustement dénoncé par un certain Benké sur les ondes de la radio Kayira 7 de Niono, toute chose qui avait amené le juge de la localité à convoquer le pauvre Alpha Djénépo et à le boucler à la maison d’arrêt de Niono pour des fins d’enquêtes judiciaires. Finalement blanchi par son accusateur, Alpha Djénépo a recouvré la liberté et a depuis, regagné sa famille.
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Egalement joint au téléphone par la rédaction du journal l’Indépendant, le Docteur Oumar Mariko a lui-même reconnu que le fils de Youssouf Dembélé est son assassin, mais il se dit être sûr qu’il n’était pas seul au moment du crime.
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Le 4 novembre dernier, face aux appels incessants lancés sur les antennes de la radio Kayira, invitant les populations à une désobéissance totale vis-à-vis de l’administration d’une façon générale dans le cercle, le maire de la commune urbaine de Niono, en sa qualité de premier officier de police municipale, et dans le souci de préserver la paix sociale dans sa commune, n’avait pas hésité à prendre une mesure conservatoire pour fermer l’antenne de la radio Kayira.
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La fermeture de cette radio n’a pas tardé à faire l’objet de chasse aux sorcières, selon les agents de ladite station qui ont fait croire aux leaders du parti SADI, que les autorités de la République sont en train de mettre tout en œuvre et profiter de la moindre situation pour fermer les radio Kayira. Cela dans l’intention de freiner l’envol du parti SADI à travers le pays, notamment dans le Kala profond (Niono) où les élus à l’Assemblée Nationale sont SADI (2) et BDIA (1).
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Le 6 novembre 2007, en dépit de la décision de fermeture de la station FM Kayira prise par M. Bréhima Fomba, maire de la commune urbaine de Niono, le député SADI, Mamadou Guindo dit Madou Pain, qui avait eu une rencontre avec les autorités municipales pour trouver une issue à la crise née de l’assassinat de Yousouf Dembélé, est allé avec des vandales casser les serrures des portes de la radio et procéder à la réouverture de l’antenne Kayira. Il a fait croire aux populations que le député est au dessus du maire.
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Ce comportement du député Guindo a été mal apprécié et dénoncé par le maire de Niono, qui n’a pas mis de temps à faire appel à la gendarmerie et à la police. La suite s’est passée de tout commentaire : onze personnes avaient été arrêtées devant les locaux de la radio Kayira et conduites au commissariat de la ville, pour répondre de leurs actes.
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Mais le lendemain, toutes les personnes arrêtées avaient recouvré la liberté ce, après l’intervention de plusieurs hautes personnalités du pays.
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Mécontents du comportement adopté par les agents de la radio Kayira par rapport à l’assassinat de Kolodougou planteur, les 12 maires des communes du cercle de Niono, en réunion l’après-midi du 8 novembre 2007, ont pris la décision de démissionner en bloc, si les autorités arrivaient à ordonner la réouverture de l’antenne de la radio Kayira de Niono qui, selon eux, est à la base de toutes les ‘’révolutions’’ dans le cercle.
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Après avoir écrit aux autorités pour dénoncer le non-respect de la déontologie et de l’éthique de la presse, il sont allés jusqu’à rallier Bamako, le 11 novembre 2007, pour exprimer leur mécontentement et leur amertume face aux comportements des agents de la radio Kayira et militants du parti SADI.
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Zhao Ahmed BAMBA
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