Aéroport de Bamako – Sénou : De la cocaïne pure saisie sur deux passagers de la CAM-Mali

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La semaine dernière, les agents de douane de la brigade de l’escale de l’aéroport de Bamako – Sénou ont saisi de la cocaïne pure sur deux passagers de la Compagnie Aérienne du Mali, tous de nationalité nigériane.

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La première saisie de cocaïne, près d’un kilo 200 g a été faite le jeudi dernier à 12 heures 45 minutes sur un certain Auguste Ejiké Charles de nationalité nigériane, passager du vol CAM-Mali à destination de Cotonou.

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Selon le Contrôleur de douane Djibril Diarra, chef d’escale, c’est à la suite d’un simple contrôle de routine que ses agents ont pu mettre la main sur cette cocaïne.

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En effet, dira-t-il, quand le passager Auguste Ejiké Charles s’est présenté à l’embarquement, les agents de douane de la brigade de l’Escale lui ont demandé s’il a quelque chose à déclarer à la douane comme objet de valeur (argent, or ou marchandise). Le Nigérian dit n’avoir rien sur lui à déclarer pour la douane.

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C’est ainsi que les agents de douane lui ont demandé de les suivre dans le box pour une fouille corporelle aussi bien que de son bagage à main. N’ayant rien détecté dans son bagage à main, les agents de douane ont procédé à la fouille corporelle qui s’est aussi avérée négative.

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Mais chose curieuse, l’attention des agents de douane fut attirée par la paire de chaussures du passager Nigérian. C’est ainsi qu’ils ont pris sa paire de chaussures dont le poids dépassait la norme. Après un contrôle minutieux, les agents de douane ont détecté des sachets de cocaïne dissimulés dans le fonds de chacune des chaussures.

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Prier de s’expliquer sur la provenance de cette drogue dure, le Nigérian Auguste Ejiké Charles, fera savoir que la cocaïne provenait de la Guinée Conakry avec comme destination Lagos, la capitale du Nigeria. Selon le trafiquant, il est à sa deuxième opération c’est-à-dire son deuxième coup. La première fois, il est passé par la route car expliqua-t-il, à l’aéroport il y a un contrôle très strict tant de la part de la police que des agents de la douane. Selon lui, il a emprunté l’itinéraire la Guinée Conakry via le Burkina Faso – Sikasso et Bamako – Conakry. Pour cette deuxième fois, le retour, cette fois-ci a été Conakry et Bamako en taxi.

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Selon le passager Nigérian du vol CAM-Mali à destination de Cotonou (Bénin) arrêté en possession de la cocaïne, son fournisseur est un Sierra-Léonais du nom de Vitus résidant en Guinée Conakry qui livre la drogue dure jusque dans son hôtel «Le Malador» à Conakry.

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Ce sont deux paquets de cocaïne de 1 kg 200 d’une valeur estimée à trente millions de F Cfa qui ont été retrouvés dans la paire de chaussures du Nigérian Auguste Ejiké Charles.

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La deuxième saisie de cocaïne, quant à elle, a eu lieu le vendredi dernier dans la nuit, sur le même vol CAM-Mali à destination de l’Europe.

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C’est un autre passager Nigérian, du nom de Joël Christopher en partance pour Amsterdam (Hollande) via Tripoli (Libye) qui est encore en cause. Selon le chef d’Escale de la brigade des douanes de l’aéroport de Bamako – Sénou, le contrôleur des douanes, Djibril Diarra, ledit passager a été appréhendé de par son comportement louche.

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Les agents de douane qui étaient en faction ce jour-là, dira-t-il, ont décidé par un simple flair de lui pratiquer un test d’urine qui s’est avéré positif. Le passager Nigérian du vol CAM-Mali à destination de l‘Europe avait avalé la cocaïne dans son ventre. Il a été débarqué de l’avion et mis à la disposition de la Brigade des stupéfiants. Pour le moment, nous dira le chef d’Escale, la quantité est encore inconnue.

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Ces deux saisies de la semaine dernière à l’aéroport de Bamako – Sénou ajoutées aux 35 kg de cocaïne saisies à Kourémalé, à celles aussi faites par la Brigade Mobile d’Intervention de Bamako et de la section recherche des enquêtes douanières prouvent, s’il en est encore besoin, qu’il y a un stock important de cocaïne à Bamako. Le combat, si on y prend garde, est perdu d’avance car en Afrique et particulièrement au Mali, il n’y a pas de machine qui puisse détecter la drogue. Dans les pays Européens, par contre, des chiens sont spécialement dressés pour çà et sont en possession de grands moyens pour traquer les narcotrafiquants.

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Au Mali donc, ce n’est que par l’information ou le flair de l’agent qu’on décele la drogue. C’est pourquoi aujourd’hui, les services de douane qui ont aussi un rôle de protection demandent la participation de tous les citoyens pour combattre ce fléau. Un fléau qui commence à menacer dangereusement nos enfants car force est de constater que notre pays, le Mali, est devenu incontestablement le carrefour de la drogue.

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Birama Fall

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