Bamako va-t-il échappé au phénomène de ‘’microbes’’ ?

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Bamako en mai 2016 (photo d'illustration). © Thomas Imo/Photothek via Getty
Bamako en mai 2016 (photo d'illustration). © Thomas Imo/Photothek via Getty

Le phénomène de ‘’microbes’’ est surtout connu à Abidjan, depuis la fin de la guerre de succession entre Laurent Koudou Gbagbo et Alassane Dramane Ouattara en 2011. Ils sont jeunes, violents et n’ont pas peur de verser le sang et même   commettre les crimes les plus odieux. Leurs membres sont à l’origine d’agressions barbares récurrentes au niveau des feux tricolores et autres panneaux de signalisation, le long des rues etc… Ils se servent d’armes blanches en général. Ils ont lu la haine sur  leurs visages. Pour eux leur condition de vie peu enviable est la faute  aux autres. Ils se déguisent généralement en mendiants pour mieux traquer leurs cibles. Ils opèrent surtout dans les grandes villes et agissent en pleine journée. Leurs victimes n’ont généralement pas  le temps  d’être  secourues, du fait qu’ils évoluent en bande organisée. A Bamako, le phénomène gagne peu à peu du terrain mais  n’a pas encore atteint la même ampleur que les ‘’Microbes’’  d’Abidjan. Cependant, il faudra craindre, le phénomène des mendiants dans notre capitale. Il n’existe pas de feu  de stop  où le phénomène des mendiants jumeaux habillés en uniforme, les enfants de l’école coranique n’est  pas visible  désormais dans notre capitale. Certains jeunes mendiants non contents de n’avoir pas eu d’aumônes  avec tel ou tel automobiliste, crache sur le véhicule une fois que le feu vert apparait.

A ce rythme, un jour, il faudra s’attendre au pire. Une loi a été votée en 2011 pour interdire le phénomène de la mendicité au Mali. Même le Haut Conseil Islamique avait voulu s’impliquer pour mieux encadrer la mendicité, mais rien n’y fût. Cela présage du développement prochain du phénomène de microbes mendiants au Mali s’y l’on y prend garde .

Seydou DIARRA

 

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1 commentaire

  1. Ils ont droit à leur part de gâteau (qu’IBK ne partage qu’avec sa famille et son parti) quelque soit le moyen qu’ils emploient y compris le meurtre.

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