La 8e session de formation en droit pénal international, en droit international des droits de l’homme et en droit des réfugiés a démarré, ce lundi 14 juin, à l’Ecole de Maintien de la Paix de Bamako. Une cinquante des magistrats, d’avocats et de militants des droits de l’homme venus de partout en Afrique prennent part à la formation.
La session de Bamako est une « opportunité » pour relever le défi de la promotion d’une justice internationale efficace et impartiale. Le retrait de plusieurs Etats africains, et l’idée d’un retrait collectif de la CPI, pose de nombreuses questions sur lesquelles les acteurs du droit en Afrique doivent se pencher », a indiqué Joachim Holden, directeur Afrique de l’Ouest de la Fondation Friedrich Naumann, organisatrice de la formation, en collaboration avec la MINUSMA.
Il appartient avant tout aux Etat de faire respecter les droits de l’homme. « Ce n’est que lorsque les juridictions nationales ne sont pas en mesure de le faire ou ne veulent pas le faire que la CPI est habilitée à juger… », a assuré Elsa Zimmer, chargée de programmes à la Fondation René Cassin qui assure l’expertise de la formation. La session de Bamako, a-t-elle ajouté, doit être vécue comme un « espace d’échanges » sur les questions contemporaines majeures touchant aux instruments juridiques internationaux relatifs aux droits de l’homme.
La formation officiellement lancée par le représentant du ministère de la Justice du Mali permettra aux participants d’aborder les thèmes comme le système universel de protection des droits de l’homme, sur le droit des réfugiés, le droit international humanitaire ou encore la justice transitionnelle. A la fin de la semaine, un test de connaissances permettra de valider les acquis de la formation.
Mamadou TOGOLA/maliweb.net