Inconnue il y a quelques années, la prostitution s’est vite répandue dans la Cité des trois caïmans. Phénomène, d’abord attribués à des filles venues des pays voisins, la prostitution a vite séduit les bamakoises de souche. Pas besoin de chercher loin, il suffit de faire un tour dans un hôtel, un bar, ou un restaurant….
On connaissait la prostitution des rues. Mais ce qui est nouveau, c’est ce que l’on va appeler la « prostitution assise ». En effet, plus besoin de s’arrêter au bord d’une ruelle, la nuit, pour attendre le client. Le monde change et la prostitution s’adapte. C’est dans les hôtels, les bars, les restaurants et même dans les bureaux que tout se passe. «Ce système est plus simple, confesse un habitué de la prostitution assise, plus besoin d’aller chercher la prostituée, mais c’est elle qui vous trouve sur place ou le contraire. Le téléphone est là », dit-il. Et d’ajouter : « pour reconnaitre une prostituée parmi les clientes ordinaires c’est simple. Elles sont bien maquillées, assises seules, tenue sexy, très sexy ».
La cause de la prostitution est connue. Il s’agit de la pauvreté. L’année 2012-2013, marquée par la crise politico-sécuritaire qui a ébranlé l’économie, a accentué le phénomène. De nombreux déplacés, parmi lesquels des femmes et des filles seules et sans ressources se sont converties dans la prostitution. Mais aussi, dans les zones minières où, l’orpaillage traditionnel est pratiqué.
Un autre pan de la prostitution se joue dans les services où, les vendeuses se glissent à longueur de journée, entre les bureaux, et n’hésitent pas à « s’offrir » au plus offrant. La prostitution progresse à tel point que les lieux de travail sont devenus des chambres de passe par excellence.
Cette vie de débauche, qui sévit dans notre pays, fait son lot de victimes. Parfois, ce sont des femmes mariées qui se prostituent pour faire bouillir la marmite. Ce phénomène, qui se passe de commentaire, est une dépravation de nos mœurs. Les autorités ne s’en préoccupent pas. Est-ce le signe annonciateur de la fin du monde ?
Aïssata DIARRA
deplacez vous cher monsieur pour aller voir le ministre en question lui seul pourra vous edifier et cesse de tvous époumonner merci.
Ce n’est pas la précarité qui pousse à la prostitution, mais c’est un choix: la recherche de l’argent facile.
Ce n’est pas la crise actuelle qui donna naissance à la prostitution Aïssata DIARRA.Elle a toujours existé d’où son appelation de “plus vieux métier du monde”.Ce qui est dommage c’est le cas de ces femmes mariées qui l’exerce pour “faire boullir la marmite”: elles devraient être aidées par nos autorités afin qu’elles abandonnent ce métier.
😉 😉
Merci Sambpu!!!! c’est raisonnable de votre part.
Il y’a 10 000 métiers qu’un femme mariée ou non peut exercer pour faire bouillir sa marmite.
La prostitution est avant tout un CHOIX!
Celui de l’argent facile.
Or très souvent argent facile = mort facile.
N’oubliez pas. Le démon qui veille, il s’apelle SIDA..
PAUVRE ECRIVAINE(PAS JOURNALISTE) ! Si tu n’as pas d’inspiration cherche un autre job ! que nenni !
Je suis désolée Mr Arbon mais je pense que le sujet est très intéressant. Du coup les gens parlent de ce qui se passe dans les rues, les bars et autres comme une prostitution hors la vraie prostitution c’est ce qui se passe dans nos bureaux et dans nos maisons.
Combien de femmes peuvent se mettre la main au feu pour dire qu’elle ne s’est pas prostituée ne serait ce qu’une seule fois dans sa vie pour obtenir je dis bien obtenir ou garder une place dans son travail ou encore obtenir le prix d’un basin ou d’un sac à main etc pour chaque cérémonie ou mieux encore se prostituer pour avoir ou compléter le prix de condiments. Je m’excuse la plupart des gens trouve ce phénomène normal!! pourquoi? Parceque même si une femme résiste à la tentation beaucoup l’encourage dans ce domaine et on trouve que ce n’est pas grave, un moyen pour s’en sortir quoi!
Est ce un problème ou pas?????
merci!
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