Cet élan de solidarité en faveur de l’épanouissement économique des déplacées interne et des réfugiées vivant à Bamako est une œuvre de l’Initiative de Soutien aux Femmes et aux Enfants du Mali (IFE-Mali). L’annonce a été faite, hier vendredi, devant la presse à Bamako.
Une vingtaine de femmes dont 10 déplacées internes et 10 réfugiées vivant à Bamako ont bénéficié d’un financement pour mener des activités génératrices de revenus. Ce soutien, selon le président de l’IFE-Mali, Adama Kouyaté, entre dans le cadre de la mise en œuvre du projet de Soutien, d’accompagnement et de suivi Professionnel des Femmes déplacées et Réfugiées.
Son objectif est d’améliorer l’accès des 2 femmes vivant dans le district de Bamako aux sources de revenus à base de saponification, à renforcer de leur compétitivité entrepreneuriale et le mentorat pour qu’elles puissent créer et gérer des petites et moyennes entreprises. L’IFE-Mali n’offre pas seulement que de subvention, selon son président, les 20 bénéficiaires ont été formés sur la production de savon, orientées vers les métiers professionnels, du mentorat et dans la création des petites et moyennes entreprises. Toujours, l’IFE promet de suivre les bénéficiaires sur le terrain et de les accompagner dans la création d’un GIE.
Créée il y a une décennie, l’Initiative de Soutien aux Femmes et aux Enfants du Mali travaille dans le but de promouvoir les droits fondamentaux des femmes et des enfants des communautés vulnérables. Pour ce faire, elle a ciblé à travers cette donation les femmes déplacées internées de Faladié Garbal (quartier de Bamako) et des réfugiées pour renforcer leur participation aux activités socio-économiques. Pour la réalisation de cette activité humanitaire, l’IFE bénéficie du soutien financier de la coopération Allemande le GIZ dans le cadre de la mise en œuvre de son programme de renforcement à la participation socio-économique pour les déplacées internes, réfugiées et population d’accueil. Selon Demba Tounkara, coordinateur du GIZ, ce programme intervient dans les régions de Bamako, Kayes, Koulikro, Mopti… pour améliorer la participation socio-économique des déplacées internes. « Nous soutenions la formation des déplacées, la réinsertion sociale et la cohésion », a-t-il dit le coordinateur Tounkara.
Selon les chiffres de la Direction du développement social, la capitale malienne abrite aujourd’hui 4 485 déplacées internes reparties en dix sites d’accueil plus de 1000 déplacées accueillies dans les familles. L’IFE estime que ces déplacements massifs ont été provoqués par les conflits dans le nord et centre du pays. Habitant dans les maisons de fortune, la majeure partie de ces déplacées vivent dans les conditions précaires, des petits boulots et les dons des donateurs.
Siaka DIAMOUTENE/Maliweb.net
Encore un financement d’un autre pays pour aider ces pauvres femmes maliennes
Vraiment pays de mendiants et de bons à riens incapable de se prendre en charge
Continuez à tendre la main
Quand on va atteindre le niveau de 20 000 femmes formées par année nous allons dire merci!!
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