Moussa Soro Sy, ancien conseiller à la Communication de Moussa Balla Coulibaly au Conseil économique, social et culturel (CESC), conseiller culturel à l’ambassade du Mali à La Havane, Cuba, revient sur ses 10 ans de collaboration avec l’illustre disparu. Témoignage.
Dans la vie des Hommes, il y a des évènements qui affligent, qui affectent, qui attristent, parmi ceux-ci figure la mort. La mort est terrible ! Elle vient de frapper fort dans les rangs du monde de la politique et des affaires. Notre père, notre ancien patron Monsieur Moussa Balla Coulibaly n’est plus ! Arrachée à notre affection le lundi 17 juin 2019, une grande figure s’en est allée, un grand baobab est tombé ! Allahou Akbar !
Je voudrais tout d’abord m’incliner pieusement devant la mémoire de ce grand Homme que fut Moussa Balla Coulibaly dont les sages conseils nous resteront toujours gravés dans nos mémoires et dont l’exemple nous servira pour toujours.
J’ai eu personnellement l’occasion de côtoyer l’homme, de travailler sous ses ordres, je veux dire simplement d’être l’un de ses plus proches collaborateurs au Conseil économique, social et culturel ; pour avoir été son Conseiller en communication pendant 10 ans.
Le Vieux, comme on l’appelait très souvent, fut pour nous au CESC ‘’un bon chef de famille‘’.
Homme de rigueur et de principe, ‘’Balla’’ était connu pour son franc parler et pour la pertinence de ses analyses. Il faisait confiance en ses collaborateurs et responsabilisait ceux-ci l’essentiel et ce qui comptait pour lui ce sont les résultats. Personnellement, je garde un bon souvenir de lui.
Moussa Balla Coulibaly était un trésor immense de connaissances multiformes, une mine d’informations intarissables. Il avait un profond respect pour nos valeurs familiales et sociétales. Il était viscéralement attaché à ses enfants et à sa famille.
Moussa Balla Coulibaly a été de tous les combats parce que non seulement témoin mais surtout et acteur de la vie politique, économique et sociale du Mali.
Ce diplômé de l’Institut national de la statistique et des études économiques de Paris et de l’Ecole des travaux publics de l’Afrique occidentale française (AOF) restera pour nous un exemple, un symbole et une référence.
Dors en paix, cher père !
Moussa Sy