Balai citoyen : “Plus rien ne sera comme avant “, dixit Guy Hervé Kam, porte-parole du balai citoyen

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M. Guy Hervé Kam, un burkinabé était face à la presse ce vendredi 05 février à la maison de la presse pour expliquer le rôle et le fonctionnement du balai citoyen qui a son siège au Burkina Faso voisin du Mali. La mise en application du balai citoyen a été faite en 2013. Dans le but du changement tant souhaité par le peuple.
Au pouvoir à la suite du coup d’état ayant mis fin à la vie du Capitaine Thomas Sankara, Blaise Compaoré était devenu un monument en Afrique de l’Ouest. Il servait très bien les intérêts de la France.
Après plusieurs années de souffrance et d’encaissements, le peuple burkinabé s’est révolté petit à petit. C’est pourquoi, face à la presse, Guy H. Kam dit ceci : “Quand tu es mené 2-0, tu ne peux pas égaliser en un seul coup. Il faut d’abord marquer 1 but et enfin le second”. Notre rôle, dit-il, ce n’est pas un syndicat, ou un mouvement politique mais plutôt pour amener un changement dans notre pays. Par exemple, indique-t-il, concernant l’assassinat du journaliste Norbert Zongo en 1998, cette question a suscité beaucoup de calomnies au Burkina Faso. Donc, notre rôle c’est que la justice soit faite pour les auteurs de ce crime. Le rôle est de nettoyer le gouvernement vers un bon chemin. On avait un gouvernement irresponsable, il fallait que toute la population soit engagée pour amener un bon régime qui puisse faire plaisir aux citoyens.
Au Burkina Faso avec l’écartement du CDP, le parti de l’ancien président Blaise Compaoré, l’explication est très simple on avait peur s’ils n’étaient pas écartés de l’élection présidentielle en cas d’échec de leur côté ils pouvaient dire que les élections ont été trichées ou le Régiment de la Sécurité Présidentielle(RSP) pouvait faire un coup d’Etat. Voici l’une des raisons principales de leur écartement. Et d’ajouter : “Je pense qu’on va à l’opposition, on s’oppose au gouvernement ; on va à la majorité pour gouverner et la société civile surveille”. Kam.
Au Mali, nous sommes venus pour rencontrer la presse. C’est pour pouvoir communiquer avec la presse car elle est le vecteur de l’informatrice du pays.  Enfin, dit-il, je remercie beaucoup mes confrères ici présents pour leur bonne collaboration et je demande encore à la population de s’engager, il faut que le monde s’engage c’est une affaire de tout le monde pour un changement définitif du système de notre pays car on dit que l’union fait la force.
Gaoussou KANTE
Stagiaire

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