Entreprise Nouvelle de Bâtiments et Travaux Publics (ENBTP) a été victime du manque de vigilance de la BCS Sa (Banque Commerciale du Sahel). C’était en Août 2010.
Rappelons que l’entreprise est en relation avec la BCS qui met en sa disposition un concours annuel de 10 millions de découvert, 20 millions de caution et 20 millions d’avance sur un marché.
A l’approche de l’échéance du concours, ENBTP a mis 10 millions dans le compte pour payer la créance de la banque, assortis d’un crédit de 50.348F CFA. Avant de demander à la Banque le renouvellement des concours.
A en croire le directeur de ENBTP, ce même jour, c’est-à-dire le 11/08/2010, un chèque au porteur de 3 millions est passé. Un 2ème chèque de 4 millions a été payé le 30/08/2010. Le tout, sans le moindre avertissement du titulaire du compte de la part de la Banque. Pis, sans se référer au spécimen de signature déposé à la Banque. En plus, il a souligné les 2 chèques incriminés comportent des caractères minuscules contre ceux majuscules du spécimen réel et les cadres d’inscription sont différentes. Aussi le 3ème chèque est passé le 30/10/2010 pendant que le concours lui-même a expiré depuis le 25/08/2010. D’où la responsabilité de la Banque en question.
Il n’est pas rare d’entendre dire de la bouche des clients qu’ils ont été appelés pour confirmer le paiement d’un chèque. Pour preuve, à en croire le directeur de l’entreprise ENBTP, il a été appelé par un agent de la Banque pour le commerce et l’industrie (BCI) pour lui annoncer que quelqu’un s’est présenté à leur guichet avec un chèque de 5 millions. Cet agent a été vigilant en demandant au porteur du chèque de revenir plus tard. En réalité, le directeur n’avait pas émis de chèque. Surement, c’était les mêmes personnes qui avaient soutiré les 11 millions à la BCS.
En 20 jours, selon la chronologie des retraits, le directeur aurait tiré 11 millions de nos francs dans son compte à travers trois chèques au porteur, alors qu’il doit à la Banque. Les caissiers qui ont payé ces chèques n’ont- ils prêté attention ? ou du moins ces individus malveillants ont-ils une complicité au sein de la BCS ?
Dado Camara
Poussez l’affaire jusqu’au bout, sinon, vous allez récolter les peaux cachées.
L’argent n’aime pas le bruit Mr Traore doit faire sienne de cet doctrine . Un operateur economique a des hauts et des bas il faudrait savoir se remettre en cause et tourner la page . Le probleme c’est que ton affaire est une aubaine pour le systeme judiciaire en cette periode de vache maigre et il ne vont pas le lacher
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