Le portique métallique de sécurité situé à Sogoniko, sur l’Avenue de l’OUA menant vers la Tour de l’Afrique, a été installé pour prévenir les conducteurs de la présence d’une passerelle piétons à quelques mètres de là.
Long de 4,5 mètres, ce « garde fou » avait été construit pour éviter ce s’était passé en octobre 2010 : un camion tentant de passer sous l’ouvrage alors que son chargement ne le permettait pas, a fait tomber la passerelle pour piéton en construction (voir l’Essor du 22 octobre 2010). Dans la nuit de samedi à dimanche aux environs de minuit, c’est cette fois le portique métallique qui s’est effondré. L’accident aurait été provoqué, selon des témoins, par un véhicule « porte-char » venant de la rive gauche. Le « porte-char » a brisé la barre transversale de l’ouvrage, sans occasionner de perte en vies humaines. Ce qui a été un coup de chance quand on sait que l’accident s’est produit sur l’une des voies les plus passantes de la capitale. Comme une épée de Damoclès, le portique était, jusqu’en début de matinée hier, toujours suspendu sur la tête des motocyclistes, conducteurs de voiture, chauffeurs de transport en commun et autres usagers de la route. Les autorités chargées de l’entretien des routes ne sont elles pas informées de ce danger ? On peut imaginer que si puisque le mastodonte « casseur », a été immobilisé au 7ème arrondissement de police en attendant la fin de l’enquête.
