Avant-projet de constitution : . Des partis s’opposent, Assimi Goïta droit dans ses bottes . Le remake de 2017 se profile-t-il à l’horizon ?

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Jusqu’ici, le président Assimi Goïta s’était montré un peu réservé au sujet du projet de nouvelle Constitution. Mais face à la levée de boucliers de la part des partis du mouvement démocratique, le chef de la transition est sorti de sa réserve. Lors de sa rencontre avec les chefs traditionnels et religieux à l’occasion du nouvel an, Assimi a clairement dit qu’il n’est pas question d’abandonner le projet constitutionnel. Pour lui, il s’agit d’une décision importante des Assises nationales de la refondation auxquelles tout le monde a été invité.

Cette prise de position est la réponse du président aux partis comme l’Adema dont les responsables ont surpris les soutiens de la transition en demandant l’abandon du projet constitutionnel. En réalité, Assimi a déclaré qu’il appartient au peuple malien de dire oui ou non à la nouvelle Constitution. Par ailleurs, le président de la transition a repris les choses en main en ce qui concerne l’aboutissement du projet. Il a indiqué que certaines recommandations des Assises écartées par l’avant-projet de Constitution vont être prises en compte.

Assimi a bien compris qu’il y a une grande attente de la part des masses populaires ayant participé aux Assises nationales de la refondation. L’article 31 de l’avant-projet de Constitution avait notamment soulevé de vives réactions chez de nombreux soutiens de la transition. Pour corriger ce manque à gagner, Assimi a donc choisi de mettre en place une nouvelle équipe chargée de rédiger la prochaine Constitution. Il sait que la meilleure façon de donner une chance à la nouvelle Constitution est de suivre la volonté populaire.

En attendant, les partis attachés à la Constitution de 1992 sont en train de mener un front commun contre le projet de la nouvelle Constitution. Dans le lot, il y a des opposants notoires à la transition tout comme des partis politiques qui cheminent avec les militaires. C’est par exemple le cas de l’Adema, ancien parti au pouvoir, dont des responsables sont membres du Conseil national de transition (CNT). Pour ces partis politiques et associations, la Constitution de 1992 est la meilleure garantie de la démocratie et des droits de l’Homme.

Les critiques les plus virulentes viennent du Bureau politique national de la Convention nationale pour une Afrique Solidaire (Cnas-Faso Hèrè). La direction de ce parti s’est réunie en session ordinaire le 7 janvier 2023. Après une analyse approfondie des derniers développements de la crise multidimensionnelle qui secoue le Mali depuis de trop longues années déjà, la direction du parti a réaffirmé sa ferme opposition à toute tentative de remise en cause de la Constitution du 12 janvier 1992.

Selon le parti de Soumana Sacko, le peuple militant du Mali n’a pas besoin d’une “constitution octroyée”. Pour le parti, le régime issu du double coup d’Etat militaire du 18 août 2020 et du 25 mai 2021 n’a reçu du peuple malien aucun mandat pour lui offrir une Constitution. Donc la Cnas-Faso Hèrè a indiqué qu’elle n’allait pas participer à la réunion programmée pour le 12 janvier 2023 par le ministère de l’Administration territoriale. La direction du parti note que le choix de la date du 12 janvier n’est pas une simple coïncidence car étant précisément la date anniversaire du référendum à l’issue duquel le peuple malien a adopté sa Constitution issue de la Conférence nationale tenue à Bamako du 29 juillet au 12 août 1991.

Par la même occasion, Soumana Sacko a invité à nouveau les autorités à renoncer définitivement et sans condition à « leur entreprise anti-républicaine et anti-démocratique de démolition de la Constitution démocratique dont le peuple malien s’est librement doté au prix des larmes, de la sueur et du sang en tant que acquis essentiel de la lutte de plusieurs générations contre la dictature Cmln//UDpm ».

Pour eux, le retour du Mali à l’ordre constitutionnel démocratique dans le cadre inchangé de la Constitution du 12 janvier 1992, accompagné du retour de l’Armée dans les casernes en harmonie avec les principes d’une Armée républicaine, notamment celui de la subordination de l’autorité militaire à l’autorité civile légalement et définitivement constituée, doit être la priorité absolue des autorités actuelles.

On peut aussi retenir le parti Forces Alternatives pour le Renouveau et l’Émergence (Fare an ka Wuli) qui a communiqué sur le sujet. Modibo Sidibé a rappelé qu’il avait déjà répondu à l’invitation du président du Comité d’experts mis en place par le président de la Transition pour la rédaction d’une nouvelle Constitution. A travers ce geste républicain et de courtoisie, le parti espérait avoir, à cette occasion, des réponses à des questions précises en lien avec la démarche de rédaction d’une nouvelle Constitution, telle que voulu par le président de la transition.

Le patron des Fare se pose la question de savoir si les autorités de la Transition sont fondées à réviser la Constitution dans le même schéma des trois tentatives passées, à fortiori rédiger une nouvelle Constitution d’autant plus que celle de 1992 ne prévoit aucune disposition relative à sa dissolution par une nouvelle. Selon lui, jusqu’à ce jour, le parti Fare an ka wuli n’a pas reçu de réponses concrètes à des préoccupations légitimes, qui sont également celles d’une frange non négligeable de nos compatriotes. Les Fare an ka wuli estiment que toute révision de la Constitution actuelle devrait être limitée et rigoureusement encadrée selon les dispositions déjà prévues.

Vague de contestations

Malgré la pluie de contestations des partis politiques et associations, le président de la transition, le colonel Assimi Goïta tient mordicus au projet d’écriture d’une nouvelle Constitution à la place de celle de 1992. Pour cette cause, des rencontres entre la classe politique et le gouvernement de transition ont se multiplient. Le président Assimi tiendra-t-il compte de la volonté affichée de cette nouvelle fronde ? Il ne se butera-il pas contre le mur ?

Des communiqués des partis et associations demandant au président de la transition, Assimi Goïta, de renoncer au projet de la nouvelle Constitution pleuvent à torrents. Mais le chef suprême des Armées n’entend pas de cette oreille. Le référendum auquel les Maliens seront appelés devrait, au regard du chronogramme électoral, ouvrir le bal aux différents scrutins que le Mali s’apprête à organiser. Quant à la Constitution, il s’agit d’un oui ou d’un non de chaque Malien.

Pour rappel, la Constitution dissoute en 1974 par l’ancien président, Moussa Traoré, a été changée en 1992 à la faveur de l’avènement de la démocratie dont le premier président fut Alpha Oumar Konaré. Cette Constitution de 1992 est comme des versets coraniques à cause du fait qu’aucun président, démocratiquement élu soit-il, n’a réussi à la remplacer.

Le président Assimi et son gouvernement tentent leur chance dans cette nouvelle aventure. Ils ne sont guère dans la dynamique d’y renoncer face à la fronde qui se prépare. Des partis politiques, des religieux et associations ne chôment pas pour décourager les responsables de la nation à organiser le référendum constitutionnel.

Ils invitent le président à revoir sa décision. Ainsi après la déclaration de la Coalition pour la démocratie au Mali (Codem) d’Housseini Amion Guindo alias Poulo, d’autres lui ont emboîté le pas. Il s’agit de la Coordination des mouvements et associations de soutien à l’imam Mahmoud Dicko (Cmas), Fare Anka wuli de Modibo Sidibé, le parti Rassemblement pour le Mali (RPM), le Rpdm de Cheick Modibo Diarra sans oublier la Cnas Faso hèrè de l’ancien Premier ministre du Mali, Zoumana Sacko. Ils misent sur le boycott pur et simple du référendum. Aussi le Haut conseil islamique n’y est pas favorable.

Le 8 janvier 2023, l’Alliance politique ‘’Jiguiya Kura’’ par la voie de Poulo a exprimé sa non-participation. Cela, bien avant la rencontre du ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, le jeudi 12 janvier 2023 au Centre de formation des Collectivités territoriales (Cfct). Dans son communiqué du 22 décembre 2022, Jiguiya kura avait demandé « le retrait et l’abandon du présent projet de la nouvelle Constitution », tout en réitérant son engagement pour une transition apaisée.

Aussi le bureau politique national de la Convention nationale pour une Afrique solidaire (Cnas-Faso hèrè) s’est réuni en session ordinaire le 7 janvier 2023 à son siège. « Après une analyse approfondie des derniers développements de la crise multidimensionnelle qui secoue le Mali depuis de trop longues années déjà, la direction nationale du parti de l’avant-garde militante et révolutionnaire du peuple malien a réaffirmé sa ferme opposition à toute tentative de remise en cause de la Constitution républicaine et démocratique du 12 janvier 1992 », lit-on dans le communiqué publié le 10 janvier 2023.

Dans un communiqué en date du 11 décembre 2022, le Mouvement populaire pour la paix au Mali (Mppm) et ses alliés soufflent dans la même trompette que ces formations du landernau politique malien. Il s’agit du Mouvement démocratique et populaire (MDP), le Réseau anti-dictature moderne (Radm), Ensemble pour le Mali meilleur (EMM), le Regroupement des jeunes leaders au Mali (Rjlm). S’y ajoutent l’Association des élèves et étudiants ressortissants de la région de Ségou et sympathisants (Aeerrss), l’Association des jeunes leaders de Markala (Ajlm) et le Regroupement des jeunes ressortissants de Sizani. Après une journée d’échange, ils ont convenu de commun accord « de demander au président de la transition de renoncer à son projet d’élaborer une nouvelle Constitution.

En rencontrant la classe politique, le ministre Abdoulaye Maïga a fait savoir que la mise en place des démembrements de l’Autorité indépendante de gestion des élections (Aige) ne constitue pas un défi majeur au Mali étant donné que les Maliens ont une culture dans l’organisation des élections. Selon lui, ce n’est pas quelque chose d’impossible à faire. Il a promis le respect du délai et dit-il, s’il y a des difficultés, ils le diront.

A cette occasion, le président du Rassemblement des Maliens, Paul Boro, a martelé qu’il n’est pas prêt à engager son parti dans cette voie. Bocari Tréta du RPM a parlé de paradoxe dans cette concertation et cela, sans plus de détails. Amadou Koïta du PS Yelen kura veut une révision constitutionnelle à la place d’une nouvelle Constitution.

A noter que malgré la montée en puissance des demandes de retrait du projet d’écriture de la nouvelle Constitution, le gouvernement est dans la dynamique de convaincre la classe politique pour l’acquérir à sa cause. Mais force est de constater que cette classe politique malienne a le cuir dur. Elle reste imperméable à toute volonté de changer la Constitution. Sur un total de 281 partis saisis pour se prononcer sur le sujet, seulement 50 ont répondu aux sollicitations du gouvernement. Contre le mur, Assimi renoncera-t-il ? Les hommes politiques rengaineront-ils ? Le scénario de 2017 avec ‘’An tè a bana’’ vivra-t-il ?

Wait and see !

Nouhoum DICKO

Bazoumana KANE

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15 COMMENTAIRES

  1. En effet certains politiciens et individus se prennent pour Dieu et doivent decider pour le peuple, ce sont des mal-élevés, des imbeciles et des idiots qui n’ont pas appris a être humbles et respectueux du peuple Malien!

  2. Tous les chefs d’etat maliens furent tous des hommes malinkes excepter ATT qui est un bella. ils sont tous des musulmans. aucun chretien. aucune femme.
    Donc votre soi-disante nouvelle constitution ne résoudra pas vos problemes.

  3. 2023 N’EST PAS 2017
    “Le scénario de 2017 avec ‘’An tè a bana’’ vivra-t-il ?” AU LIEU DE PRODUIRE DES “COMMUNIQUES A LA C…” POURQUOI CES PARTIS QUI SE DISENT CONTRE, NE FERONT-ILS PAS CAMPAGNE POUR VOTER CONTRE LA NLLE CONSTITUTION? SIMPLE …!!

    • C’est grâce à la democratique que des mouvements tels que “AN te bana” ont pu exister. Maintenant que le mali est sous une dictature militaire, tous ces gars qui combattaient IBK, sont cacher dans les trous.

  4. Certains partis politiques ou individus parlent de démocratie pendant qu’ils rejettent le referendum!

    Le referendum laisse le libre choix à chacun de voter “OUI” ou “NON”. Si vous ne voulez pas “la nouvelle constitution” alors votez “NON”.

    Les autorités n’imposent rien à personne. Vous êtes libre de votre choix.

    Empêcher le referendum cela voudrait dire d’office que le colonel Assimi est déclaré “Président élu” du Mali puisque les partis politiques rejettent la démocratie donc pas besoin d’élection.

    Il n’y a pas de démocratie “partielle” comme le faites depuis des dizaines d’années. Soit on est pour la démocratie ou on ne l’est pas.

    • En effet certains politiciens et individus se prennent pour Dieu et doivent decider pour le peuple, des mal-élevés, des imbeciles et des idiots qui n’ont pas appris a être humbles et respectueux du peuple Malien!

    • C’est plus sophistiqué que votre “oui” ou votre “non”. C’est le destin d’une nation qui se noue pour 30 ans au moins. Ceux que vous défendez ne seront pas là dans 30 ans, mais les méfaits qu’ils auront causés seront là pour plus longtemps.
      Vous insultez les partis politiques. Vous ignorez certainement que c’est la Constitution de 1992 qui les reconnait comme les premiers acteurs politiques habilités à compétir pour briguer le pouvoir, donc ils sont dans leur rôle.
      Par contre vous savez comment la Constitution qualifie les auteurs de coup d’Etat? Des criminels de crimes imprescriptibles. Vous savez où finissent ceux font les coups d’Etat? Dévinez vous même!
      Au lieu de soumettre leur projet à un référendum, les auteurs doivent eux mêmes se soumettre aux lois du pays d’abord. Ça ce n’est pas la place de l’indépendance ni les fusils qui donnent ça. C’est les urnes qui donnent la légitimité. Là ils verront la place des partis politiques.

      • Ceux qui font des coup d’état reviennent toujours au pouvoir. Vous avez la mémoire courte
        ATT a fait coup d’état
        Akufo ado a fait coup d’état
        Mouhamadou bouhari a fait coup d’état
        Alassane a fait pire il a égorger la constitution 3em mandat
        Change ton pseudo car tu ne dis pas tignèn. Réfléchit avant de te prononcer

  5. @tignefo ou galonfo: Mais nous nous voulons une nouvelle Constitution qui avait ete voulue par Alpha Omar Konare, Amadou Toumani Toure, et Boua le ventru IBK a cause des carences de la Constitution de 1992, que tu ne aimer mieux que ses trois cuisiniers AOK, ATT et IBK. Ensuite souviens-toi que la misère du peuple Malien est le résultat de l’exploitation de ce pays par la maudite France depuis 1968 quand les institutions de Bretton-Wood ont commence a gérer l’economie Malienne et tant que nous sortirons de cet esclavage mentale alors nous resterons pauvres et allons vivre dans la misère, je ne pense pas qu’un negre de service comme toi puisse le comprendre!

    • Votre argumentation est limitée. Je ne sais pas comment discuter avec vous. La France, la maudite France, la Stupide France et puis après ? quoi d’autre vous avez dans votre besace?

  6. tignèfo tu devrais te nommer galonfo. Si tu es heureux de vivre la Constitution de 1992 une photocopie de la Constitution Française, alors a toi de continuer aa servir comme negre de service a tes maîtres a Paris. Mais nous nous voulons une nouvelle Constitution qui avait ete voulue par Alpha Omar Konare, Amadou Toumani Toure, et Boua le ventru IBK a cause des carences de la Constitution de 1992, que tu ne aimer mieux que ses trois cuisiniers AOK, ATT et IBK

    • Vous savez c’est tellement facile de faire porter vos turpitudes par d’autres pays. Moi, je ne rentre pas dans ce jeu, car c’est une fuite devant ses propres responsabilité. Le Mali a besoin d’être réconstruit et réconcilié. Si vous ne savez pas cela, alors vous avez tout raté. Vous faites l’apologie de gens qui ne peuvent rien assurer pour nous si ce n’est le sinitre et la misère depuis bientôt 3 ans.
      Les nègres de la France comme moi sont en train de construire des villes intelligentes, des universités, des autoroutes, des RER, des hôpitaux pour le bonheur de leur peuple. J’accepte d’être ce nègre de la France. Je n’accepte pas la misère abjecte pour le peuple malien du fait de.l’irresponsabilité de ses.dirigeants.
      Peut-être que comme beaucoup de laudateurs de la transition, vous êtes entrain de vous la couler douce en France ou aux Etats en profitant de leur généreuse protection sociale, en vous accrochant à leur système de welfare. Dieu n’aime pas l’ingratitude. La malédiction s’abat toujours sur l’ingrat. Pendant ce temps nous les nègres de la France nous trimons au Mali ici. A Dieu plaise.
      Proposez nous autre chose, sinon dégagez!

  7. L’insistance du pouvoir pour faire accoucher d’un nouvelle constitution au forceps trahit les desseins de ses initiateurs: nous imposer une 4e république totalement vouée aux abus et l’excès; nous imposer des hommes “providentiels” qui vont user de force pour nous faire plier. Cela finit toujours mal pour les initiateurs. Ce qu’il faut, c’est des institutions aux pouvoirs équilibrés, chacune jouant son rôle en harmonie avec les autres. On n’a pas besoin d’un “président Dieu”. Il disparaitra dans les poubelles de l’histoire.
    L’ADEMA a dit non! Fare Anka wili a dit non! Le PARENA a dit non! Les religieux ont dit non! Le Djigiya Mali Kura a dit non! La société civile a dit non! Le cadre des partis politiques a dit non! Arretez le saignement s’il vous plait.
    Une nouvelle Constitution ne fait pas partie des conditions préalables requises pour organiser les élections et mettre fin à cette transition chaotique.
    Elle est chaotique parce que elle s’attaque à tous les chantiers, sauf nos problèmes existentiels. On s’attaque à la France et à ses “préfets”, à l’ONU. Elle veut que la malédiction s’abatte sur ces pays et organisations. Pendant ce temps, les terroristes sont entrain d’encercler Bamako après avoir occupé le reste du territoire. Pendant ce temps le Malien ne mange plus qu’une fois par jour. Pendant ce temps, plus de 1 million d’enfants maliens sont mal nutris. Pendant ce temps les agriculteurs n’ont pas d’engais. Pendant ce temps l’economie est à l’arrêt. Pendant ce temps, notre pays est mis au banc des autres nations. Et nous appelons cela la “souveraineté retrouvée “!. Le ridicule ne tue pas! Mais le tragique tue tous les jours. Le Mali n’est jamais tombé aussi bas, même pas au temps des milices populaires! Rendez nous notre pays!

    • Technicien de surface en france abandont de ton propre pays et aller construire un autre pays pour leur bonheur car une chose est sûre tu n’en profitera guère. Nous on est au Mali dans la misère et on préfère mourir dans la misère dignement chez nous que d’aller faire de l’esclavage dans la déshonneur totale pour un autre pays.
      Le Mali nous la construisons nous sommes entrain de nous réconcilier en même temps on est entrain de vomir les politiques qui ont trahis ce pays ils seront humilié comme vous dans l’esclavage en france. La constitution sera au référendum et les dignes fils du Mali qui n’ont pas fuit la misère la voterons. Les parties politiques que vous avez cités ne seront jamais au commandes du Mali si Dieu le veut.
      Et je prie Dieu qu’ils vous donne une long vie pour que vous retourner au Mali humilier devant ces hommes et femmes qui ont remonté nos morals
      Plus de 200 forages en une année l’armé contrôle la totalité du territoire en apeine 2 ans. alors que la france a passer 7 ans avec des armes de pointe pour quel résultat ? L’armée reconfigurer et bien équipé en apeine 2 ans. Les politiciens maudit avec la complicité de la maudite France ont fait quoi en 30 ans de démocratie
      Réfléchissez ouvrer vos yeux
      Ne faite pas de partie pris.
      Changer votre pseudo car vous ne dites que des idioties.

  8. Primary cause political class plus religions receiving bribes set by old constitution want Malians to desert new Constitution is that it is suppose to eliminate ability to be corrupt plus enjoy impunity. In addition, it remove costly entitlements that religion should not possess at government expense. Instead it require Malian religions be self sufficient like any good religion is. However, those receiving entitlement or as some refer to those payments bribes from government have cleverly plus misleadingly raise ire of others as if government is suppose to financially support religion plus allow corruption political class believe it should be allowed to carry out. Undue entitlement plus corruption is allowed by old constitution plus was clearly primary cause for Mali lack of good governance it so badly needed. Malians are living with many problems caused by easily exploited constitution of 1992. It have poorly served their needs. Now let’s evolve to more fitting constitution as oppose to lingering in backwardness incompetent old men as leaders want us in stupidity to hold too.
    On with new constitution!
    Henry Author Price Jr aka Kankan

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