Avant l’hivernage à Kalabancoro : Nécessité urgente de reconstruire le pont reliant Baco Djicoroni à Kalaban Coro et celui situé près du cimetière
A la veille de la saison des pluies, la situation des ponts reliant Baco Djicoroni à Kalaban Coro et celui situé à proximité du cimetière, près du lycée public, devient de plus en plus préoccupante.

Ces deux petits ouvrages, qui constituent les seules voies d’accès pour des milliers de citoyens, sont chaque année à l’origine d’accidents mortels pendant l’hivernage. La ministre des Infrastructures est interpellée.
Ce pont constitue l’unique axe structurant desservant plusieurs quartiers densément peuplés, notamment Tiébani, Kabala, Ngolobougou, Banco, Kabe et Kouralé. A chaque saison des pluies, il devient un véritable piège pour automobilistes, motocyclistes et piétons.
Dès les premières fortes pluies, la voie devient impraticable. Des files interminables de véhicules se forment, la circulation est paralysée, et les usagers, livrés à eux-mêmes, doivent patienter parfois sous le regard impuissant des agents de police. Chaque année, des accidents tragiques sont à déplorer : l’eau recouvre le pont et ses abords, rendant l’accès impossible. Les plus pressés, souvent des motocyclistes et des piétons, sont engloutis par les eaux.
Depuis des années, les appels des habitants et usagers restent sans réponse. Tous réclament la réhabilitation urgente et durable de ce pont avant qu’une nouvelle tragédie ne survienne. Pourtant, la situation, bien connue des autorités locales, appelle une action rapide et efficace.
Le même problème est observé au niveau du pont jouxtant le cimetière, situé à côté du lycée public. Cet ouvrage, datant de plusieurs décennies, est chaque année submergé par les eaux pluviales, au point que l’eau envahit le cimetière et inonde les tombes. Y a-t-il urgence plus grande que celle de préserver la dignité des défunts ?
A chaque grande pluie, les élèves du lycée public arrivent en retard, contraints d’attendre que le niveau de l’eau baisse avant de traverser.
La reconstruction du pont de Baco Djicoroni et de celui du cimetière n’est plus une option. C’est une urgence nationale.
Mamadou Sidibé
Quelle est votre réaction ?






