C’est lorsque tout va mal, qu’on se rend compte qu’on était bien. Tout semble aller, aujourd’hui, de mal en pis. Le politique est pourri.
L’Administration est gangrenée par la corruption et la délinquance financière. Et le judicaire aux abois. Et l’on s’étonne du nombre, toujours croissant, de chômeurs. Et l’on se désole du taux de réussite lamentable et du faible niveau de nos scolaires et de nos « gens saignants ». Et l’on se plaint de la hausse des prix des denrées de première nécessité…
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Evitons, surtout, de crier à tout vent : « c’est, partout, pareil. Nous ne sommes pas les seuls ! ». Piètre consolation.
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Le malien d’aujourd’hui excelle dans la médiocrité, l’insouciance, le fatalisme et l’inconscience. On ne soutient pas un leader politique.
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Moutonnement. Ce n’est pas parce qu’il verse quelques liasses de billet dans notre escarcelle qu’il faut applaudir ses faiblesses, tolérer ses fantasmes. Le pouvoir rend fou. C’est connu et admis. Un leader politique, quel q’il soit, n’est pas un génie, encore moins un Dieu il faillible.
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II n’y a aucune gloriole à subjuguer son peuple, à le dédaigner. A moins que l’on confonde responsabilité et despotisme.
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Les grands leaders politiques, les vrais, évitent d’afficher un quelconque mépris pour leur peuple. Ils sont attentifs à sa souveraineté, à ses choix.
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Le Mollah Oumar
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