La Salle des banquets du palais présidentiel de Koulouba a servi de cadre, le jeudi 10 septembre 2015, au lancement officiel par le Premier ministre, Modibo Kéita, du Fonds d’appui à l’autonomisation des femmes et à l’épanouissement de l’enfant, le FAFE. C’était en présence, bien sûr, de Mme Sangaré Oumou Ba, ministre de tutelle de la Femme et de l’Enfant, et de Mme Mbaranga Gasarabwe, Représentante Spéciale Adjointe du Secrétaire Général de l’ONU, et Coordinatrice du Système des Nations Unies au Mali, entre autres personnalités.
Le FAFE, initiative novatrice à l’actif du ministère de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, vise à assurer la promotion de la femme en lui assurant plus d’autonomie et celle de l’enfant pour son plein épanouissement.
Le projet démarre avec une dotation de l’Etat de 500 millions de FCFA. Sa création se justifie par le fait qu’au Mali les femmes et les enfants constituent les couches sociales les plus défavorisées, avec des droits essentiels insuffisamment protégés en raison de leur faible accès aux services sociaux de base.
Afin d’inverser cette situation, le gouvernement a créé le Fonds d’appui à l’autonomisation de la femme et à l’épanouissement de l’enfant (FAFE) en janvier 2012. Il est dédié au financement de programmes qui favorisent le renforcement des opportunités économiques des femmes et leur participation politique aux niveaux local et national. Il porte également une attention particulière à la réalisation des objectifs axés sur la promotion des droits de l’enfant.
Selon le Chef du gouvernement, le grand intérêt porté par le Président de la République à l’épanouissement des enfants et à l’autonomisation des femmes, cadre bien avec la proclamation par les Chefs d’États et de Gouvernement de l’Union Africaine de 2010 – 2020 comme «Décennie des femmes africaines» et 2015 comme «Année de l’autonomisation des femmes et du développement de l’Afrique pour la concrétisation de l’Agenda 2063».
Selon la Représentante adjointe du Secrétaire général de l’ONU, Coordinatrice du Système des Nations Unies au Mali, sa structure appuiera les nombreux efforts de l’Etat malien pour une éducation de qualité et pour tous et une vie sans violences basées sur le Genre.
Les filles et les femmes maliennes pourront désormais jouir d’une vie digne, offrant les opportunités sociales et économiques leur permettant une citoyenneté pleine et active. Mme Gasarabwe s’est dite persuadée que le FAFE fonds aidera à galvaniser les efforts déjà déployés en faveur des droits des enfants et des femmes, avec ses trois guichets, l’accompagnement pour le leadership féminin, le renforcement économique de la femme et l’épanouissement de l’enfant.
Ce fonds a été lancé à Koulouba par le Premier ministre Modibo Keïta en présence de plusieurs membres du gouvernement dont Mme Sangaré Oumou Ba, ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille. Plusieurs personnalités étaient présentes comme la représentante spéciale adjointe du secrétaire général des Nations Unies pour la MINUSMA, Mme Mbaranga Gasarabwé.
Selon Mme Sangaré Oumou Ba, le FAFE est la marque de la volonté de notre pays d’œuvrer pour l’avenir durant la Décennie de la femme et pour l’année 2015, dédiées à l’autonomisation de la femme. Il permettra le financement des actions de développement de l’entrepreneuriat féminin, afin de consolider la participation des femmes au développement, lee renforcement du leadership féminin et la participation politique des femmes.
S’agissant des enfants, le FAFE financera des actions de réinsertion socioéconomique pour ceux qui sont en situation difficile. Poursuivant les explications, Mme la ministre dira que sont éligibles les entreprises existantes et celle qui verront le jour dans le cadre du développement local, par le financement des activités génératrices de revenus des groupements, des associations et des GIE.
Le Fonds est constitué des apports du budget national, des partenaires techniques et financiers, des dons et legs ainsi que les rendements des intérêts. Les 500 millions de FCFA déjà mis à disposition ont permis, entre autres, la mise place des organes et l’installation de la Cellule technique, ainsi que l’adoption des textes complémentaires relatifs à l’organisation et aux modalités de fonctionnement et de gestion du FAFE.
En 2016, place au renforcement des capacités du personnel de la Cellule technique et à une campagne de communication et de plaidoyer pour atteindre toutes les cibles du FAFE et mobiliser des ressources financières auprès du gouvernement et des partenaires.
Espérons que le FAFE aidera à galvaniser les efforts déjà déployés en faveur des droits des enfants et des femmes, pour concrétiser les initiatives et les actions audacieuses déjà entreprises en faveur de l’autonomisation des femmes et de la protection des enfants dans notre pays, par la prise en compte transversale de la dimension Genre et la promotion de tous les droits humains, pour les petits comme pour les grands.
Citons encore, pour conclure, le Premier ministre Modibo Keïta. «Au moment où notre pays est dédié à la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation, on mesure l’importance du rôle de la femme dans la réussite de cette ambition, de ce projet majeur. Les femmes seront des actrices importantes du processus, car elles sont des actrices incontournables de la restauration de la sécurité des personnes et de leurs biens, de l’amélioration des conditions de vie de l’ensemble de la population et de la promotion de l’Etat de droit». Une vérité immuable qui nécessite pourtant d’être souvent rappelée!
Ramata Diaouré
« vise à assurer la promotion de la femme en lui assurant plus d’autonomie et celle de l’enfant pour son plein épanouissement ».
« au Mali les femmes et les enfants constituent les couches sociales les plus défavorisées, avec des droits essentiels insuffisamment protégés en raison de leur faible accès aux services sociaux de base.
Encore voilà la de la pure propagande et lavage de cerveau, que les femmes avales sans lire la notice : que veut dire assuré à la femme plus d’autonomie ? Cela sous-entend en premier que la femme est soumise à une force qui la restreint dans un coin, pire la rétien prisonnière…tt maliens chef de famille sait que rien n’est plus loin de la vérité que ce genre de paroles ; de quel épanouissement parles ces satanistes ? Et encore je m’adresse à ceux qui craignent leur Dieu, et ont un respect pr ses injonctions, non aux soi-disant intellectuel qui n’ont même pas la lassitude de savoir qu’ils ne sont pas un produit du Hazard… « Les femmes et les enfants constituent les couches sociales les plus défavorisées, avec des droits essentiels insuffisamment protégés en raison de leur faible accès aux services sociaux de base. » et malien waw ta gnèyèlin doni ! Ce sont les hommes qui font quasiment tt dans leur familles, quand l’homme meurt y’a quasiment plus de famille, car éventuellement la femme peu refaire sa vie, le malien ne vit que pour sa famille en vérité, tt ces chiffres ne sont que des mensonges qui cache un autre agenda
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