Le conférencier du jour était le docteur Alain Nzefa en charge d’informer l’audience sur le concept de médecine du travail et sa portée au sein de l’entreprise. Rappelant que le Bit reste l’autorité régissant les règles du monde du travail, il a précisé qu’elle est en concertation avec les Etats pour les appuyer dans leurs réformes. Cette médecine spécifique aux travailleurs doit être connue des jeunes générations afin qu’elles sachent comment aborder la question une fois dans l’entreprise.
Dr Nzefa a indiqué que le médecin du travail évalue aussi les risques du métier et l’environnement de l’employé. En fonction de cela, il peut intervenir auprès des travailleurs, car son intérêt est leur santé. L’exemple du stress a été avancé : il est à la base de l’insomnie et de sérieux soucis de santé (manque de sucre, de cholestérol, etc.)
Depuis Dakar, il a eu à faire une étude illustrative sur les banques et assurances du fait qu’il avait remarqué que plusieurs employés meurent de maladies cardio vasculaires. Après étude, Dr Alain Nzefa a noté que ce sont ceux qui sont le plus assis durant le service : pendant la pause beaucoup préfèrent rester devant l’ordinateur et se contentent de sandwichs à la pause dans la majorité des cas. Des problèmes de santé qui prennent forme à leur insu et sans que les entreprises ne songent aux médecins du travail pour évaluer l’état de santé des employés.
Au Mali, il a reconnu être plus en lien avec les expatriés mais reste certain que les entreprises et d’autres secteurs feront recours aux médecins du travail.
Pour conclure, il indique que le sport est un facteur de maintien de la santé.
Yacouba Sangaré, directeur de l’Esg s’est félicité du séminaire. Pour lui, son établissement ne fait pas que former des techniciens mais aussi des hommes de réflexion. Si les étudiants sont formés sur les questions relatives au secteur des entreprises, ils sont appuyés par les séminaires qui étendent leurs champs d’analyses.
D’ailleurs, une rencontre du genre avait eu lieu en Novembre dernier sur le management de la qualité. Le boss de l’établissement spécialisé sur les formations en expertise comptable a annoncé la gestation d’un projet ambitieux : faire de l’Esg un centre de formation d’expertise comptable étendu à l’Uemoa. Une façon de dire que son université qui est la seule à abonder dans ce sens au Mali est affamée de défis. Autrement dit, un centre d’excellence où la culture d’entreprise reste de la priorité.
Idrissa KEITA