Au Mali, l’affaire du journaliste Mohamed Alidu Attaher se politise

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Après  les condamnations des organisations de presse, la coalition des partis et regroupements politiques pour une transition réussie s’empare du dossier dit ‘’ Mohamed Alidu Attaher du Joliba TVNEWS’’ contre la Haute Autorité de Communication.

Plusieurs partis  politiques  se solidarisent  à la presse suite à la « mise en garde » proférée par  la Haute Autorité  de Communication contre le journaliste de Joliba TVNews. Le  Cadre d’échange des partis et regroupements politiques pour une transition réussie  dit « s’inquiéter »  à la «mise en demeure » de la HAC en date du 12 octobre 2022 contre notre confère Mohamed Halidu Attaher et Joliba TV News. Ces partis politiques voient en cette convocation de la  HAC comme une « violation de la liberté d’expression ».

Pour cause, disent-ils,  «  le seul crime de l’homme de Média aura été de livrer, de façon professionnelle, une analyse objective de la gestion des affaires du pays par les autorités de la Transition ».  Dans son  communiqué, le cadre s’insurge contre  cette démarche  de la haute autorité de la communication contre le journaliste et  la chaîne TV qui, selon ces partis politiques,  ont juste dénoncé et critiqué dans cet édito, puis ont  prodigué des conseils  pour le bien-être du  peuple malien  et la réussite de la transition en cours. Le communiqué du cadre  associe les  autorités de la Transition à ce reproche en leur qualifiant d’avoir visiblement opté pour la « pensée unique ». « Elles travaillent systématiquement à réduire au silence toutes les voix discordantes », s’insurgent les partis signataires du communiqué, qui  estiment  qu’au même  moment toutes les faveurs sont données à  « une armée numérique » à charge d’anéantir tous ceux qui expriment une opinion différente.

« La démocratie et la liberté d’expression sont plus que jamais en danger dans notre pays », pense  le cadre d’échange,  qui insiste sur le  respect  et du droit du citoyen de jouir des libertés fondamentales acquises de haute lutte.  En réitérant sa  condamnation  contre cette tentative de restriction de la liberté d’expression exercée sur l’éditorialiste de Joliba TV News, le cadre a rappelé   à la  HAC qu’elle  doit sa création au combat pour la démocratie. C’est pourquoi elle l’interpelle à agir en toute indépendance et sans interférence aucune. Au Mali, comme  dans toutes les démocraties du monde, la liberté d’expression  est un acquis démocratique. Celle du Mali a été acquise  suite à la lutte héroïque de mars 1991, date de l’avènement de la démocratie. Dès lors, la classe politique et la presse n’hésitent plus à dresser en défenseur la liberté d’expression.

La semaine dernière, le journaliste Mohamed Alidu Attaher et la chaîne de télévision qui l’emploie ont été vivement rappelés à l’ordre par la HAC suite à la diffusion d’un édito dans lequel le journaliste dénonçait « le silence de la HAC » face aux dérives des réseaux sociaux. Egalement, le journaliste a critiqué  dans  « les mots durs » la foule qui a été mobilisée pour réserver un  accueil au Premier ministre par intérim après sa participation à la 77ème générale des Nations-Unies.

 Siaka DIAMOUTENE/Maliweb.net

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2 COMMENTAIRES

  1. SI LE MALI RECHUTE, CE SERAIT A CAUSE DE CES MEME POLITIQUES. ET PUIS ARRETER AVEC VOS CONNERIES DE PENSEES UNIQUES PARCE QUE CELA VEUT DIRE QU’IL N’Y A PLUS DE VERITE, IL N’Y A QUE LES OPINIONS.
    ET QUAND ON FAIT ABSTRACTION DE LA VERITE OBJECTIVE, ON VA VERS SA PERTE COMME LE MALI DE CES DERNIERES ANNEES.
    JE PREFERE UNE PENSEE UNIQUE BASEE SUR LE VRAI QU’UNE MULTITUDE DE FAUSSES OPINIONS.

  2. TOUT SE QUI SE POLITISE AU MALI SE CANCERISE CAR LES PARTIS POLITIQUES ONT MIS LE MALI DANS LE GOUFFRE PAR LA GRANDE CORRUPTION, LE NEPOTISME GENERALISE ET LE PARTAGE DU GATEAU-MALI!

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