Né il y a deux mois, Aly Diarra est venu au monde avec une malformation congénitale appelée hydrocéphalie. Cette anomalie neurologique sévère nécessite une opération afin d’extraire l’eau qui s’y trouve.
L’hydrocéphalie est une anomalie neurologique sévère définie par l’augmentation du volume des espaces contenant le liquide céphalo-rachidien. Cette dilatation peut être due à une hypersécrétion du liquide céphalo-rachidien, un défaut de résorption ou une obstruction mécanique des voies de circulation. Dans les familles issues de mariages consanguins, l’hydrocéphalie est 13 fois plus fréquente.
N’ayant pas été préparée pour la maternité et avec ses moyens limités face aux dépenses puisqu’il fallait faire des analyses sanguines, un scanner et les kits-pré-opératoires, la mère d’Aly Diarra, une jeune fille de 16 ans, a abandonné son enfant au centre des sœurs à Torokorobougou.
C’est ainsi qu’il a été admis au Centre Nelson Mandela par la police de la brigade des mœurs. Agé d’environ deux mois, la croissance du bébé Aly Diarra connait d’énormes difficultés. La tête ne cesse de prendre du poids. A vue d’œil, on le prendrait pour un bébé d’une semaine en raison des conséquences de l’hydrocéphalie sur son organisme.
Le centre de rééducation et réinsertion des enfants des détenues da la prison pour femmes de Bollé, les orphelins et les enfants de la rue d’une brave dame assure la prise en charge nutritionnelle pour sa croissance.
Les résultats du scanner cérébral, l’analyse sanguine et autres du service pédiatrique de l’hôpitalexigent une opération chirurgicale urgente afin d’extraire l’eau qui s’y trouve. Le centre a déjà reçu les dons d’une ONG de la place, mais estimés peu pour l’opération, qui doit en principe démarrer ce mardi à l’Hôpital du Mali, selon les conseils du médecin traitant.
Un appel est lancé en direction des bonnes volontés afin qu’elles se manifestent pour aider à soigner au plus vite ce bébé en danger.
Bréhima Sogoba
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Comment l’Etat malien peut être capable d’envoyer des gens dont on sait qu’ils vont mourir en évacuation sanitaire au Maroc, et ne pas être capable de prendre en charge des indigents ne serait-ce qu’au Mali ?
Avec tous les milliards dépensés dans des voyages, bons d’essence et autres futilités, certaines sommes peuvent être consacrés à des cas d’urgences d’interventions dans les hôpitaux publics.
Il s’agit de sauver des vies humaines avant tout.
Docteur Oumar Coulibaly à Hopital du Mali, Il est tres bien, il a sauvé mon père.
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