Dans la nuit de la sainte fête de Pâques célébré par les fidèles chrétiens partout dans le monde, du 19 au 20 avril dernier, l’église protestante de Faladiè-Sokoro a été attaquée par la famille Ibrahima Diop. Cette attaque s’est déroulée alors que les fidèles étaient en pleine commémoration de cette fête qui symbolise la résurrection de Jésus-Christ, aux environs de 1 heure du matin. Deux membres de cette famille ont été arrêtés et placés sous mandat de dépôt par le procureur de la commune VI. Pour retrouver leur liberté, il leur fallait présenter des excuses aux fidèles de l’église et signer un engagement de ne plus poser des actes similaires.
Selon une source proche du dossier depuis l’acquisition du terrain par les fidèles chrétiens en 1985 pour la construction d’une église, la famille Diop est entrée dans un combat sans précédent pour empêcher la réalisation de cet édifice sans y parvenir. C’est dans la nuit de la sainte fête de Pâques que le pasteur Caleb Sagara et ses fidèles en pleine commémoration ont été surpris par une attaque perpétrée par des membres de la famille Diop. Ceux-ci ont procédé à des jets de pierres et proféré des injures incendiaires faisant quelques blessés dans les rangs des fidèles chrétiens. N’eût été la vigilance de la direction nationale de la police qui a déployé rapidement les éléments du commissariat du 10è arrondissement, le pire se serait produit. C’est ainsi qu’au lendemain de la fête, le pasteur Caleb Sagara porta plainte auprès du 10è arrondissement. Deux membres de cette famille ont été arrêtés et placés sous mandat de dépôt par le procureur de la commune VI.
Pour trouver une solution à l’amiable et ramener un climat social apaisé, la mairie de la commune VI a mis en place une commission de dialogue dirigée par le 1er adjoint, Ténémakan Koné. Elle était composée de Isaac Diarra, président du district protestant, Baby Kane, l’imam du quartier de Faladiè, Moussa Coulibaly, son adjoint, Timothée Théra et Caleb Sagara. Cette commission a multiplié les rencontres avec les autorités judiciaires et politiques afin que les deux membres de la famille Ibrahima Diop puissent retrouver leur liberté dans un bref délai. C’est ainsi qu’il a été exigé à la famille Diop de présenter ses excuses au pasteur Caleb et à tous les fidèles ainsi que de prendre l’engagement de ne plus jamais poser des actes similaires contre l’église. Ce qui ressort de l’entretien entre la commission et les autorités judiciaires, c’est que tous les citoyens doivent veiller constamment au respect scrupuleux du droit de culte.
Par conséquent, toute personne qui habite dans un environnement où elle pense être dérangée par des pratiques religieuses qui ne sont pas les siennes doit se trouver une autre habitation. Pour le 1er adjoint au maire de la commune VI, certaines voix ont qualifié cette situation de conflit religieux alors que tel n’est pas le cas. Pour preuve, c’est seulement cette famille qui est impliquée dans cette affaire.
Cléophas TYENOU
Une famille Diop deshonorante, au Mali on n’a pas ce genre de
Probleme. Vivent toutes les religions, je suis musulman et je
Respecte toutes les religions. Vous etes des ignorants la
Famille Ibrahima Diop, honte a vous.
C’est la haine motivée toujours par la religion. Le problème de cette famille c’est que ces personnes sont chrétiennes et que lui il est autre.
Nous les noirs nous n’avons rien à foutre que de nous battre pour faire triompher les visées impérialistes des autres.
Ca commence toujours comme ca. Vigilance!!!
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