La Direction nationale du développement social en collaboration avec le Cluster Sécurité Alimentaire organise du 06 au 08 septembre 2022 à l’hôtel Plazza de Bamako l’atelier national de coordination sur le mécanisme d’intervention rapide et le post mécanisme d’intervention rapide au Mali sous le thème : Quel mécanisme pour une réponse coordonnées et efficace.
Durant trois jours les acteurs intervenant dans le domaine de la sécurité alimentaire sont en conclave pour une riposte efficiente et harmonisée au besoin de sécurité alimentaire grandissante dans le pays notamment dans les zones à conflits occasionnant de nombreux déplacements.
Face à cette situation, les intervenants à la sécurité alimentaire à savoir l’Etat et ses partenaires notamment la FAO et le PAM ont mené différentes activités, nonobstant le besoin alimentaire subsiste, et pour consolider les acquis des différentes actions sur le terrain tout en adaptant les approches aux réalités, se tient ce présent atelier dont l’objectif est de mettre en place les lignes directrices consensuelles pour les acteurs RRM ( Rapide-Réponse-Mécanisme ) et post RRM pour la durée des deux phases d’assistance. Et d’autre part, ils vont pouvoir valider les mécanismes de coordination pour une réponse efficace aux besoins des PDIs (personnes déplacées internes) au Mali, faire la cartographie des acteurs RRM et post RRM avec leurs zones de couverture. En effet, comme l’a rappelé le Dg adjoint du PAM au Mali, Armand Ndimurukundo, l’insécurité engendrée par la crise de 2012 au Mali, a affectée les localités du nord, centre et du sud du pays entrainant le déplacement forcé de 377 519 personnes dont 207 218 femmes et 170 301 hommes. Renchéri par le représentant de la FAO, Mohamed Sylla qui souligne la vulnérabilité dans les zones de crise estimée très élevée à ce jour. Selon les analyses du Cadre Harmonisé, en une année, plus de 1800 000 personnes sont estimées être en insécurité alimentaire de phase III ET IV au Mali (notamment au nord et au centre).
Cette situation accroît donc les besoins et amenuise les réponses engagées toute chose qui amènent les acteurs impliqués à tenir compte du nepsus humanitaire, développement et paix pour une riposte efficiente. L’assistance alimentaire d’urgence est un devoir et une priorité pour les autorités, a tenu à rappeler le directeur adjoint de la DNDS, Kassoum Kéïta avant de remercier les partenaires pour leurs efforts destinées aux populations vulnérables du Mali, et de revenir sur la pertinence de la coordination de réponses pour plus d’efficacité sur le terrain.
Khadydiatou SANOGO/maliweb.net