Assurance : Une journée pour performer l’écosystème

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Le Comité des compagnies d’assurances du Mali (CCAM) organise ce jeudi 28 novembre à Bamako, la première journée de l’assurance. Il s’agit pour le CCAM, de corriger l’image de produit de luxe qui lui colle.

 

Le Comité des compagnies d’assurances du Mali décide de l’organisation de la journée de   l’assurance, ce jeudi à Bamako. Cette décision est motivée par la volonté du CCAM de mettre sur pied un cadre formel de rencontre professionnelle, d’échange, de partage d’expertise et de savoir-faire, pour informer et promouvoir l’assurance auprès du grand public, afin de la rendre accessible à tous”.

Pour cette première édition, selon son président Oumar N’Doye, il est prévu des activités promotionnelles, scientifiques, commerciales et médiatiques pour permettre aux professionnels des domaines de l’assurance, au grand public et médias d’être informés sur l’utilité de l’assurance.

Les consommateurs seront imprégnés en particulier du rôle des différents intervenants dans le processus d’assurance, les produits destinés aux ménages et entreprises, le rôle de contrôle exercé par le régulateur. Le thème retenu pour cette édition est : “Le rôle économique et social de l’assurance”.

La conférence inaugurale a permis aux organisateurs d’échanger avec la presse sur l’apport du secteur dans l’économie malienne.

Selon le président du CCAM, en 2018, le chiffre global des compagnies d’assurance en activités au Mali, se chiffrait à 48 milliards de F CFA. Il a connu une augmentation de 7 % par rapport à l’année précédente.

Pour la même année, le secteur employait plus de 1 000 salariés dont des personnels des sociétés d’assurances et intermédiaires, relève-t-il. En ce qui concerne l’impact sur l’économie, l’enveloppe s’élevait à 57,5 milliards de F CFA. Cette contribution peut être largement dépassée, estime Oumar N’Doye. Mais, précise-t-il, pour cela il faut encore sensibiliser le public car l’assurance ne doit pas être perçue comme un produit de luxe. Nous ne sommes pas satisfaits du taux de pénétration actuelle parce que la plupart des populations vulnérables ne sont pas couvertes”, regrette M. N’Doye.

 

Kadiatou Mouyi Doumbia

 

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