Après une journée d’explications et de débats, le Régime assurance maladie universelle (Ramu) semble avoir obtenu l’adhésion des hommes de médias.
Une journée d’information et de sensibilisation des hommes de médias a été organisée par la Mutuelle générale de la presse (MugesPresse) en collaboration avec la direction nationale de la protection sociale du Mali. C’était ce mercredi 18 décembre à la Maison de la presse sous la présidence de Mohamed Bassidi Traoré directeur national de la protection sociale et de l’économie solidaire et d’Aly Diarra président de la MugesPresse.
Au regard du déficit de la prise en charge des risques sociaux liés au métier des hommes de médias, la direction nationale de la protection sociale a décidé de se lancer dans la sensibilisation en vue de la mise en œuvre imminente du Ramu.
Selon Aly Diarra, président de la MugesPresse, la traditionnelle compagne de proximité sera orientée vers les régions afin de toucher les 3000 travailleurs des radios rurales du Mali. Dans la même dynamique, des émissions radiotélévisées animées par des spécialistes sur la question seront programmées sur les plateaux de stations de référence, a-t-il indiqué.
Des sketches de sensibilisation conçus par des spécialistes seront projetés par des stations, a-t-il déclaré. Il a ajouté que des dépistages sur l’hypertension et le diabète, des consultations ophtalmologiques et bien d’autres pathologies liées à l’exercice du métier seront faites. Un Fonds de solidarité de la presse sera mis en place, pour combler le vide du long parcours qui sera réservé à la jeune mutuelle, a laissé entendre M. Diarra.
Mohamed Bassidi Traoré, directeur national de la protection sociale et de l’économie solidaire, rappellera que le droit à la santé est un droit constitutionnel et que le travail de la direction nationale de la protection sociale consiste à veiller à la promotion de ce droit à la santé.
Il a fait savoir que le dispositif du Ramu est loin de pénaliser l’économie. “Au contraire, il est l’un des facteurs de développement et de la bonne marche de sa santé. C’est pourquoi l’assurance maladie universelle se définit comme un amortisseur de chocs des risques de la vie sociale pour plus de justice sociale”, a-t-il ajouté.
Moribafing Camara